Édition du mercredi 3 juillet 2013
Le gouvernement confirme l'aggravation de la rigueur devant les députés
Les députés ont ouvert hier la session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui se poursuivra durant tout le mois de juillet. Au menu de ces premiers jours de session, la discussion sur l’approbation des comptes 2012 et le débat d’orientation des finances publiques.
Les débats d’hier ont tourné autour des prévisions sur les déficits publics en 2013. On se souvient que la semaine passée, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Gilles Carrez, a estimé que le déficit du budget de l’Etat serait supérieur de 20 milliards à ce que le gouvernement prévoit. En fin de semaine, le gouvernement, sans reprendre ce chiffre, a reconnu que le déficit dépasserait très probablement les 3,7% du PIB prévus, en raison d’un manque de recettes fiscales consécutif à la récession de l’économie.
Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du Budget, a présenté hier les objectifs du gouvernement devant les députés. La ligne directrice sera de réduire le déficit public à 3,5% du PIB en 2014 – ce qui reste supérieur aux 2,9% initialement prévus. Bernard Cazeneuve a confirmé les chiffres parus vendredi dernier dans le rapport de Christian Eckert et a promis « un effort exceptionnel d’économies sur l’Etat de 9 milliard d’euros ». À cet effort s’ajoute celui demandé aux collectivités locales (1,5 milliard). Le ministre délégué a demandé aux parlementaires de noter que le gouvernement avait « réussi à trouver un compromis avec elles sur la participation de chaque niveau à cet effort », et a mentionné un « pacte de confiance signé avec les collectivités locales » qui permettra « d’assurer des recettes pérennes à chaque catégorie de collectivités ».
Concernant les opérateurs de l’Etat (notamment les grandes agences), Bernard Cazeneuve a précisé que leurs dépenses avaient augmenté de 14% ces sept dernières années, mais que cette hausse serait désormais stoppée : « Le budget 2014 prévoit une diminution de 14% des crédits qui leur seront alloués ». Quant à la fonction publique, le ministre délégué a salué le fait que le gouvernement y avait « supprimé 14 401 emplois en 2013 », et compte en supprimer encore autant en 2014.
Le débat d’orientation sur les finances publiques se poursuivra demain, au Sénat.
Les débats d’hier ont tourné autour des prévisions sur les déficits publics en 2013. On se souvient que la semaine passée, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Gilles Carrez, a estimé que le déficit du budget de l’Etat serait supérieur de 20 milliards à ce que le gouvernement prévoit. En fin de semaine, le gouvernement, sans reprendre ce chiffre, a reconnu que le déficit dépasserait très probablement les 3,7% du PIB prévus, en raison d’un manque de recettes fiscales consécutif à la récession de l’économie.
Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du Budget, a présenté hier les objectifs du gouvernement devant les députés. La ligne directrice sera de réduire le déficit public à 3,5% du PIB en 2014 – ce qui reste supérieur aux 2,9% initialement prévus. Bernard Cazeneuve a confirmé les chiffres parus vendredi dernier dans le rapport de Christian Eckert et a promis « un effort exceptionnel d’économies sur l’Etat de 9 milliard d’euros ». À cet effort s’ajoute celui demandé aux collectivités locales (1,5 milliard). Le ministre délégué a demandé aux parlementaires de noter que le gouvernement avait « réussi à trouver un compromis avec elles sur la participation de chaque niveau à cet effort », et a mentionné un « pacte de confiance signé avec les collectivités locales » qui permettra « d’assurer des recettes pérennes à chaque catégorie de collectivités ».
Concernant les opérateurs de l’Etat (notamment les grandes agences), Bernard Cazeneuve a précisé que leurs dépenses avaient augmenté de 14% ces sept dernières années, mais que cette hausse serait désormais stoppée : « Le budget 2014 prévoit une diminution de 14% des crédits qui leur seront alloués ». Quant à la fonction publique, le ministre délégué a salué le fait que le gouvernement y avait « supprimé 14 401 emplois en 2013 », et compte en supprimer encore autant en 2014.
Le débat d’orientation sur les finances publiques se poursuivra demain, au Sénat.
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