Édition du lundi 10 juin 2013
Le financement des collectivités est assuré mais instable
Les collectivités n’ont plus autant de mal à trouver des crédits bancaires qu’il y a quelques années, mais cette situation reste « instable » et pourrait n’être qu’une « embellie passagère », a déclaré vendredi 7 juin Serge Bayard, président du conseil d’administration de La Banque Postale Collectivités Locales (LBPCL), lors des 6e Assises des villes moyennes à Colmar.
« Les besoins de financement des collectivités sont satisfaits mais l’équilibre est instable »,
a affirmé le responsable de la nouvelle banque des collectivités locales, filiale de la Banque Postale et de la Caisse des dépôts, et dernière pierre du dispositif gouvernemental d’offre de crédit aux collectivités locales après la chute de Dexia (lire Maire Info du 28 mars).
Si les collectivités n’ont « plus tellement de mal » à trouver du crédit, et que le coût de ce dernier a baissé, la tendance pourrait s’inverser si, par exemple, le marché immobilier repartait à la hausse. En effet, « l’effondrement du volume de crédits immobiliers, -30% en 2012, a permis aux banques de retrouver des liquidités », et de réaffecter celles-ci à des prêts aux collectivités ; mais elles retourneront au marché immobilier en cas de relance de ce dernier.
D’ailleurs, Serge Bayard conseille aux communes qui veulent faire des économies de renégocier leurs contrats de prêts contractés entre 2009 et 2012, quand le crédit coûtait cher ; « car la liquidité ne sera pas forcément au même prix dans deux ou trois ans », a-t-il estimé.
Le dirigeant de LBPCL a ajouté que les collectivités devaient multiplier les sources de financement, et a salué la création prochaine de l’Agence française de financement des investissements locaux (AFFIL) rendue possible par le vote jeudi 6 juin à l'Assemblée nationale d'un amendement au projet de loi bancaire. « Les briques doivent être mises bout à bout pour assurer l’équilibre du financement des collectivités », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Serge Bayard a affirmé que la LBPCL était désormais « opérationnelle à 100% », même si les demandes de crédits pouvaient être parfois encore « un peu délayées, car les équipes régionales ne sont pas tout à fait en place ». La nouvelle banque des collectivités compte « mobiliser 7 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année » et « répond à toute demande de crédit à partir du moment où celle-ci dépasse les 50 000 euros », a-t-il annoncé, ajoutant que les dossiers réclamés aux petites communes de moins de 4 000 habitants ne seraient plus aussi contraignants que jusqu’ici. Ainsi, elles ne devront plus fournir leurs comptes administratifs ; la banque demandera directement à l’administration les éléments budgétaires dont elle a besoin.
« Les besoins de financement des collectivités sont satisfaits mais l’équilibre est instable »,
a affirmé le responsable de la nouvelle banque des collectivités locales, filiale de la Banque Postale et de la Caisse des dépôts, et dernière pierre du dispositif gouvernemental d’offre de crédit aux collectivités locales après la chute de Dexia (lire Maire Info du 28 mars).
Si les collectivités n’ont « plus tellement de mal » à trouver du crédit, et que le coût de ce dernier a baissé, la tendance pourrait s’inverser si, par exemple, le marché immobilier repartait à la hausse. En effet, « l’effondrement du volume de crédits immobiliers, -30% en 2012, a permis aux banques de retrouver des liquidités », et de réaffecter celles-ci à des prêts aux collectivités ; mais elles retourneront au marché immobilier en cas de relance de ce dernier.
D’ailleurs, Serge Bayard conseille aux communes qui veulent faire des économies de renégocier leurs contrats de prêts contractés entre 2009 et 2012, quand le crédit coûtait cher ; « car la liquidité ne sera pas forcément au même prix dans deux ou trois ans », a-t-il estimé.
Le dirigeant de LBPCL a ajouté que les collectivités devaient multiplier les sources de financement, et a salué la création prochaine de l’Agence française de financement des investissements locaux (AFFIL) rendue possible par le vote jeudi 6 juin à l'Assemblée nationale d'un amendement au projet de loi bancaire. « Les briques doivent être mises bout à bout pour assurer l’équilibre du financement des collectivités », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Serge Bayard a affirmé que la LBPCL était désormais « opérationnelle à 100% », même si les demandes de crédits pouvaient être parfois encore « un peu délayées, car les équipes régionales ne sont pas tout à fait en place ». La nouvelle banque des collectivités compte « mobiliser 7 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année » et « répond à toute demande de crédit à partir du moment où celle-ci dépasse les 50 000 euros », a-t-il annoncé, ajoutant que les dossiers réclamés aux petites communes de moins de 4 000 habitants ne seraient plus aussi contraignants que jusqu’ici. Ainsi, elles ne devront plus fournir leurs comptes administratifs ; la banque demandera directement à l’administration les éléments budgétaires dont elle a besoin.
E.G.E.
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