Édition du mardi 26 février 2002
Le financement de la politique de la ville est évalué à 6,2 milliards d'euros de crédits publics en 2002
La politique de la ville, au centre du rapport de la Cour des comptes rendu public lundi, concerne 717 zones urbaines sensibles de métropole et environ 4,5 millions d'habitants.
C'est à la fin des années 80 qu'une organisation spécifique a été progressivement mise en place pour conduire cette politique. Un ministère de la Ville a été créé en 1990, avec le titre de ministère d'Etat pour son premier titulaire, Michel Delebarre, titre que le ministère a perdu par la suite. Il a été doté, à partir de 1994, d'un budget propre.
Le ministre en charge de la Ville dispose d'une délégation interministérielle à la ville (DIV), forte d'une centaine d'agents, créée en 1988, et des sous-préfets à la ville ont été nommés dans les départements les plus concernés.
La politique de la ville a été marquée par de nombreux dispositifs mis en uvre par le ministère de la Ville, dont les crédits propres sont faibles (367 millions d'euros en 2001). Le financement de la politique de la ville est évalué à 6,2 milliards d'euros de crédits publics en 2002.
La politique de la ville repose aussi en grande partie sur la participation des collectivités locales et d'organismes publics, ainsi que sur le milieu associatif.
Cela impose une politique contractuelle forte, qui prend plusieurs formes : contrats de ville, grands projets de ville notamment.
La population des zones urbaines sensibles est plus jeune que la population totale (31,5% de jeunes de moins de 20 ans contre 24,6% en moyenne). Quant à la proportion de population étrangère (16,5%), elle est trois fois plus élevée que dans l'ensemble de la population (5,6%).
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Très mauvaise appréciation de la Cour des comptes pour la politique de la ville
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