Édition du jeudi 28 avril 2011
Le déploiement du très haut débit devrait être engagé par les opérateurs d'ici cinq ans «sur le territoire de plus de 3.400 communes» et concernera «près de 57% des ménages français»
Hier en Conseil des ministre, Bruno Le Maire, ministre de lAgriculture, de lalimentation, de la pêche, de la ruralité et de laménagement du territoire, et Éric Besson, ministre de lIndustrie, de lénergie et de léconomie numérique dans le cadre dune communication relative au déploiement du très haut débit, ont annoncé que «sollicités par le Gouvernement, les opérateurs ont fait part de leur intention dengager, dici cinq ans, ce déploiement sur le territoire de plus de 3.400 communes regroupant, avec les 148 communes constituant les zones très denses, près de 57% des ménages français».
Après avoir souligné que «le déploiement dinfrastructures de communications électroniques à très haut débit représente un enjeu majeur pour la compétitivité de la France» car il permet «le développement de nouveaux services innovants, pour les entreprises comme pour les acteurs publics et les citoyens», les ministres ont rappelé que «le programme national en faveur du très haut débit, annoncé en juin 2010 et qui mobilise 2 milliards deuros au titre des investissements davenir, sera opérationnel à lété 2011».
De plus, ils ont indiqué que «des prêts, dun montant total dun milliard deuros, renforceront la capacité dinvestissement des opérateurs» et quils «seront également accessibles aux opérateurs privés choisis comme délégataires au terme dune procédure ouverte dans le cadre de réseaux dinitiative publique». En outre, un label gouvernemental sera décerné aux opérateurs prenant des engagements en matière de rapidité et dhomogénéité de leur déploiement.
Par ailleurs, «une enveloppe de 900 millions deuros, préfigurant le fonds daménagement numérique des territoires (FANT), sera consacrée aux projets des collectivités territoriales de déploiement de fibre optique».
Les ministre ont aussi précisé que «lEtat veillera à la bonne articulation entre linitiative privée et linitiative publique. Le cofinancement sera modulé selon la situation de chaque département, en prenant en compte la proportion de la population vivant en territoire rural. Sagissant de loutre-mer, les modalités de financement seront adaptées afin de prendre en compte les spécificités de ces territoires. Une part minoritaire de lenveloppe sera consacrée à lamélioration de la fourniture daccès à Internet à haut débit par des technologies alternatives telles que la montée en débit. Les conditions de financement public seront similaires à celles retenues pour le très haut débit».
Pour accéder au communiqué du Conseil des ministres, utiliser le lien ci-dessous.
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