Édition du vendredi 28 mars 2014
Le coût élevé du logement, facteur de grande pauvreté en Ile-de-France
Le coût élevé du logement alimente la grande pauvreté en Ile-de-France, selon une étude réalisée par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France rendue publique cette semaine.
Selon cette étude, quelque 350 000 ménages, soit 7% de ceux disposant d'un logement en Ile-de-France, n'ont pas les revenus nécessaires pour faire face aux dépenses vitales de nourriture et d'habillement, tout en assurant celles liées à l'habitation.
Quelque 140 000 de ces ménages, installés au sein du parc locatif privé, doivent trouver de quoi payer un loyer mensuel moyen de 541 euros pour un revenu moyen de 826 euros, selon l'étude. Le revenu moyen régional, par ménage, est lui de 3 406 euros.
Le « reste à vivre » de ces ménages, malgré des aides au logement de 134 euros perçues par 54% d'entre eux, les place loin en deçà du seuil de pauvreté de 589 euros, établi par Eurostat, la commission européenne des statistiques.
Près de 126 000 ménages habitant le parc social sont dans une situation similaire avec un « reste à vivre » de 414 euros par mois, soit un seuil considéré comme insuffisant pour s'habiller et se nourrir.
Quelque 76 000 autres ménages, bien que propriétaires de leur logement, sont également touchés de plein fouet par cette pauvreté. Car, même si 58% d'entre eux ont fini de rembourser leurs emprunts, les charges et travaux d'entretien sont trop importants par rapport à leurs revenus.
La Fondation Abbé Pierre, dans son dernier rapport annuel en janvier, affirmait que les situations de mal-logement s'étaient encore aggravées en 2013, estimant à plus de 10 millions le nombre de personnes touchées par la crise du logement en France.
Le rapport mettait notamment en cause « une hausse non régulée du coût du logement », avec des loyers qui ont augmenté de 55% en 13 ans, associé à une situation sociale et économique qui continue à se dégrader, notamment au niveau de l'emploi.
Télécharger l’étude de l’IAU Ile-de-France.
Selon cette étude, quelque 350 000 ménages, soit 7% de ceux disposant d'un logement en Ile-de-France, n'ont pas les revenus nécessaires pour faire face aux dépenses vitales de nourriture et d'habillement, tout en assurant celles liées à l'habitation.
Quelque 140 000 de ces ménages, installés au sein du parc locatif privé, doivent trouver de quoi payer un loyer mensuel moyen de 541 euros pour un revenu moyen de 826 euros, selon l'étude. Le revenu moyen régional, par ménage, est lui de 3 406 euros.
Le « reste à vivre » de ces ménages, malgré des aides au logement de 134 euros perçues par 54% d'entre eux, les place loin en deçà du seuil de pauvreté de 589 euros, établi par Eurostat, la commission européenne des statistiques.
Près de 126 000 ménages habitant le parc social sont dans une situation similaire avec un « reste à vivre » de 414 euros par mois, soit un seuil considéré comme insuffisant pour s'habiller et se nourrir.
Quelque 76 000 autres ménages, bien que propriétaires de leur logement, sont également touchés de plein fouet par cette pauvreté. Car, même si 58% d'entre eux ont fini de rembourser leurs emprunts, les charges et travaux d'entretien sont trop importants par rapport à leurs revenus.
La Fondation Abbé Pierre, dans son dernier rapport annuel en janvier, affirmait que les situations de mal-logement s'étaient encore aggravées en 2013, estimant à plus de 10 millions le nombre de personnes touchées par la crise du logement en France.
Le rapport mettait notamment en cause « une hausse non régulée du coût du logement », avec des loyers qui ont augmenté de 55% en 13 ans, associé à une situation sociale et économique qui continue à se dégrader, notamment au niveau de l'emploi.
Télécharger l’étude de l’IAU Ile-de-France.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Municipales : quel état des lieux avant le second tour ?
Loi « Florange » : le Conseil constitutionnel annule les sanctions contre les entreprises
Le CESE sévère sur les moyens affectés au projet de loi vieillissement
Politique de la Ville : le Premier ministre appelle à la mobilisation de l'administration
Retrouver une édition
Accéder au site