Édition du lundi 14 mai 2012
Le Conseil économique, social et environnemental adopte un avis préconisant des mesures afin de renforcer la coopération régionale des Outre-mer
Le 9 mai 2012, l’assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté un avis préconisant le renforcement de la coopération régionale des Outre-mer. Cet avis, présenté par Rémy-Louis Budoc, directeur de l'aéroport de Guyane, au nom de la délégation à l’Outre-mer, a été adopté au scrutin public par 189 voix et 5 abstentions.
La rapporteur souligne qu’une coopération portant notamment sur des projets relevant des domaines économique, social, sanitaire, culturel, éducatif, environnemental, scientifique, existe depuis au moins une décennie entre «la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, La Réunion, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises et Wallis-et-Futuna» avec les pays et territoires de leur zone géographique respective. Il ajoute que dans «le contexte actuel de crise mondiale et dans la perspective d’une nouvelle communication, en 2012, de la Commission européenne relative aux territoires ultramarins, le renforcement de la coopération régionale des Outre-mer dans leur espace respectif constitue non seulement une évidence, mais aussi un formidable défi.»
Selon l’avis adopté par le CESE, «quatre enjeux essentiels doivent être particulièrement pris en compte:
«- le développement économique, social, sanitaire, éducatif, environnemental (notamment la biodiversité) des collectivités ultramarines dans leur bassin de vie respectif;
«- la promotion et la sauvegarde des identités culturelles ultramarines;
«- une meilleure organisation et maîtrise des flux migratoires dans les différentes zones concernées;
«- une contribution au rayonnement de l’Union européenne (UE) et au développement de la francophonie.
Les principales préconisations du CESE pour renforcer la coopération régionale des Outre-mer s’articulent autour des quatre axes suivants:
«Le premier vise à assurer la mise en Å“uvre des fondamentaux préalables à la coopération régionale des Outre-mer. En effet, le renforcement de cette dernière passe d’abord par la mise en place ou l’amélioration des outils et des dispositifs qui existent. Il passe également par l’instauration d’infrastructures et de relations «diplomatiques» qui ne relèvent pas nécessairement directement de la coopération, mais en sont des éléments de contexte indispensables à sa mise en Å“uvre efficace.
«Le deuxième axe cherche à refonder la gouvernance de la coopération régionale. Il insiste sur la nécessité de mieux coordonner et former ses différents acteurs. Il suppose également de mieux connaître et répertorier les actions de coopération menées.
«Le troisième axe essaie de cibler en priorité les projets répondant aux intérêts réciproques des Outre-mer et des pays et territoires partenaires en matière de coopération. Il vise à mieux définir et hiérarchiser les objectifs de la coopération afin d’en améliorer l’efficacité.
«Enfin, le quatrième axe esquisse une nouvelle politique européenne de voisinage basée sur le développement humain. En effet, la «cohésion territoriale» est aujourd’hui une des trois composantes de la politique de cohésion de l’Union européenne, aux côtés de celles économique et sociale. Mais l’Union européenne n’en a pas encore tiré toutes les conséquences pour les Outre-mer».
Pour télécharger le texte de l’avis, utiliser le lien ci-dessous.
La rapporteur souligne qu’une coopération portant notamment sur des projets relevant des domaines économique, social, sanitaire, culturel, éducatif, environnemental, scientifique, existe depuis au moins une décennie entre «la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, La Réunion, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises et Wallis-et-Futuna» avec les pays et territoires de leur zone géographique respective. Il ajoute que dans «le contexte actuel de crise mondiale et dans la perspective d’une nouvelle communication, en 2012, de la Commission européenne relative aux territoires ultramarins, le renforcement de la coopération régionale des Outre-mer dans leur espace respectif constitue non seulement une évidence, mais aussi un formidable défi.»
Selon l’avis adopté par le CESE, «quatre enjeux essentiels doivent être particulièrement pris en compte:
«- le développement économique, social, sanitaire, éducatif, environnemental (notamment la biodiversité) des collectivités ultramarines dans leur bassin de vie respectif;
«- la promotion et la sauvegarde des identités culturelles ultramarines;
«- une meilleure organisation et maîtrise des flux migratoires dans les différentes zones concernées;
«- une contribution au rayonnement de l’Union européenne (UE) et au développement de la francophonie.
Les principales préconisations du CESE pour renforcer la coopération régionale des Outre-mer s’articulent autour des quatre axes suivants:
«Le premier vise à assurer la mise en Å“uvre des fondamentaux préalables à la coopération régionale des Outre-mer. En effet, le renforcement de cette dernière passe d’abord par la mise en place ou l’amélioration des outils et des dispositifs qui existent. Il passe également par l’instauration d’infrastructures et de relations «diplomatiques» qui ne relèvent pas nécessairement directement de la coopération, mais en sont des éléments de contexte indispensables à sa mise en Å“uvre efficace.
«Le deuxième axe cherche à refonder la gouvernance de la coopération régionale. Il insiste sur la nécessité de mieux coordonner et former ses différents acteurs. Il suppose également de mieux connaître et répertorier les actions de coopération menées.
«Le troisième axe essaie de cibler en priorité les projets répondant aux intérêts réciproques des Outre-mer et des pays et territoires partenaires en matière de coopération. Il vise à mieux définir et hiérarchiser les objectifs de la coopération afin d’en améliorer l’efficacité.
«Enfin, le quatrième axe esquisse une nouvelle politique européenne de voisinage basée sur le développement humain. En effet, la «cohésion territoriale» est aujourd’hui une des trois composantes de la politique de cohésion de l’Union européenne, aux côtés de celles économique et sociale. Mais l’Union européenne n’en a pas encore tiré toutes les conséquences pour les Outre-mer».
Pour télécharger le texte de l’avis, utiliser le lien ci-dessous.
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