Édition du lundi 30 mars 2015
Le CESE se prononce sur la sécurisation des parcours d'insertion des jeunes
En 2012, le Conseil économique social et environnemental (CESE) dressait le constat d’une précarisation croissante des jeunes dans son avis « Droits réels/droits formels : améliorer le recours aux droits sociaux des jeunes » . Près de trois ans après, un nouvel avis du CESE voté le 25 mars dernier dresse un bilan des recommandations et propose de nouvelles mesures pour sécuriser les parcours d’insertion professionnelle et sociale des jeunes dont la situation a continué de se dégrader.
Les chiffres sont alarmants. 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, 34,1% des 15-29 ans ont un emploi précaire et 699 000 jeunes âgés de moins de 25 ans sont au chômage. 1,9 million de jeunes de 15-29 ans n'ont ni emploi, ni en formation en France.
Si le CESE constate quelques avancées en particulier dans le cadre des objectifs du Plan Priorité Jeunesse lancé en 2013 par le gouvernement, il souligne néanmoins dans un communiqué « les difficultés liées à sa mise en oeuvre et l’importance des progrès à accomplir » avant de suggérer « de structurer un véritable service public de l’information et de l’accompagnement, permettant à tout jeune d’avoir accès sur son territoire à un interlocuteur en mesure de l’informer et de l’orienter ».
La coordination des politiques publiques tant au niveau local qu’au niveau national a connu quelques avancées avec la nomination d’un délégué interministériel à la jeunesse, en janvier 2014, et la tenue de comités interministériels à la jeunesse. « Des efforts ont également été faits pour mieux associer les jeunes à la définition et à l’élaboration des politiques publiques », écrit le CESE dans son communiqué.
Mais « la prise de conscience demeure très inégale » et « il reste beaucoup à faire pour sécuriser les parcours d’insertion sociale et professionnelle des jeunes » estime-t-il. La mise en place de la Garantie Jeunes représente une avancée certaine, mais au regard du nombre élevé de jeunes ni en emploi, ni en formation (1,6 à 1,9 million), « elle ne répond encore que partiellement aux attentes des jeunes », poursuit le CESE.
Il rappelle ainsi « l’urgence d’une véritable politique de jeunesse qui apporte une réponse aux difficultés d’insertion et de protection sociale des jeunes en matière de logement, de santé et de mobilité sociale ».
En abordant ses travaux sous l’angle de parcours, plus à même de rendre compte des situations des jeunes et de la diversité des statuts, le CESE appelle à une réflexion sur la sécurisation des parcours d’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
Les chiffres sont alarmants. 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, 34,1% des 15-29 ans ont un emploi précaire et 699 000 jeunes âgés de moins de 25 ans sont au chômage. 1,9 million de jeunes de 15-29 ans n'ont ni emploi, ni en formation en France.
Si le CESE constate quelques avancées en particulier dans le cadre des objectifs du Plan Priorité Jeunesse lancé en 2013 par le gouvernement, il souligne néanmoins dans un communiqué « les difficultés liées à sa mise en oeuvre et l’importance des progrès à accomplir » avant de suggérer « de structurer un véritable service public de l’information et de l’accompagnement, permettant à tout jeune d’avoir accès sur son territoire à un interlocuteur en mesure de l’informer et de l’orienter ».
La coordination des politiques publiques tant au niveau local qu’au niveau national a connu quelques avancées avec la nomination d’un délégué interministériel à la jeunesse, en janvier 2014, et la tenue de comités interministériels à la jeunesse. « Des efforts ont également été faits pour mieux associer les jeunes à la définition et à l’élaboration des politiques publiques », écrit le CESE dans son communiqué.
Mais « la prise de conscience demeure très inégale » et « il reste beaucoup à faire pour sécuriser les parcours d’insertion sociale et professionnelle des jeunes » estime-t-il. La mise en place de la Garantie Jeunes représente une avancée certaine, mais au regard du nombre élevé de jeunes ni en emploi, ni en formation (1,6 à 1,9 million), « elle ne répond encore que partiellement aux attentes des jeunes », poursuit le CESE.
Il rappelle ainsi « l’urgence d’une véritable politique de jeunesse qui apporte une réponse aux difficultés d’insertion et de protection sociale des jeunes en matière de logement, de santé et de mobilité sociale ».
En abordant ses travaux sous l’angle de parcours, plus à même de rendre compte des situations des jeunes et de la diversité des statuts, le CESE appelle à une réflexion sur la sécurisation des parcours d’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
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