La sénatrice du Puy-de-Dôme Michèle André, seconde femme élue à une vice-présidence du Sénat

La sénatrice PS du Puy-de-Dôme Michèle André a été élue, mercredi, vice-présidente du Sénat, un poste rarement occupé par une femme mais où l'avait précédée Marie-Hélène Cardot, de 1959 à 1971. Le sénateur UMP des Vosges Christian Poncelet, "candidat de la majorité sénatoriale", avait été réélu sans problème, vendredi, président du Sénat pour un "troisième et dernier mandat", recueillant dès le premier tour de scrutin 36 voix de plus que la majorité absolue. La session a repris en séance publique mercredi pour l'élection des six vice-présidents et des trois questeurs, ainsi que la nomination des secrétaires et des membres des commissions permanentes. Les présidents des commissions seront élus jeudi matin. Le nombre de femmes qui était de 34 au Sénat lors du renouvellement triennal de 2001 est passé à 56. 31 femmes ont été élues (28) ou réélues (3) sénatrices. La part des femmes est plus importante au Sénat (près de 17%) qu'à l'Assemblée nationale (12,3%, 71 femmes au lendemain de l'élection législative de 2002). La loi sur l'égal accès aux mandats électifs du 6 juin 2000 impose pour tous les scrutins de listes, dont les sénatoriales dans les départements à scrutin proportionnel, que celles-ci présentent alternativement des candidats hommes et femmes. Cette situation a conduit certains sénateurs à présenter des listes dissidentes, préférant être premiers sur de telles listes plutôt que troisième sur celles de leurs partis d'origine.

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