Édition du mercredi 15 avril 2015
La population dans les grandes villes s'accroît, Paris s'affaiblit légèrement
La hiérarchie de la taille des villes a peu changé mais la prééminence démographique de Paris s'affaiblit légèrement au profit des 15 villes de plus de 400 000 habitants. C’est ce que relève l’Insee qui s’est penché sur la hiérarchie des villes dans son dernier ouvrage intitulé « La France et ses territoires ».
Entre 1982 et 2011, la croissance urbaine en France métropolitaine a été de 23 %, soit 9 millions d’habitants supplémentaires. Ainsi, en 2011, près de huit habitants sur dix résident dans un espace urbain, défini par l’Insee comme « un espace basé sur la continuité du bâti et d’une taille minimum de 2 000 habitants » .
Cet accroissement « important » ne s’est pas traduit par « une modification massive des positions des villes au sein de la hiérarchie urbaine » selon l’Insee. A une nuance près : depuis 1982, « la prééminence démographique de Paris s’affaiblit au profit des autres grandes métropoles qui rassemblent une part plus importante de la population des grandes métropoles » , détaille l’Insee.
Les grandes métropoles de 400 000 habitants ou plus regroupent en 2011 26,4 % de la population urbaine contre 17,1 % en 1982. L’ensemble des quinze villes les plus importantes regroupe en 2011, 21,3 millions d’habitants contre 14,4 millions en 1982.
La répartition d’ensemble des villes qui « gagnent » ou qui « perdent » des habitants se superpose assez bien à la géographie de la France en croissance (Arc atlantique, Sud-méditerranée, vallée du Rhône, Île-de-France) et à celle de la France qui connaît des difficultés héritées de la régression des industries anciennes (Nord, Est, Centre).
L’explication du « succès » des villes est à rechercher, selon l’Insee, dans la dynamique de l’emploi offert dans les villes : « C’est le premier facteur explicatif de la croissance de leur population » . Un autre facteur favorable pour une ville est d’être située dans la couronne d’un grand pôle d’aire urbaine et de bénéficier de son effet d’entraînement.
Concernant les modes de vie, l’Insee note que la voiture reste le mode de transport majoritaire des habitants des villes pour se rendre au travail. 60% des déplacements y sont effectués par ce mode de transport, contre 20% par les transports en commun.
En outre, l’accessibilité aux équipements et services est très variable selon les communes. Par exemple, le temps médian d’accès aux urgences les plus proches est de 52 minutes depuis une commune peu dense contre 14 minutes depuis une commune densément peuplée.
Télécharger l'étude de l'Insee.
Entre 1982 et 2011, la croissance urbaine en France métropolitaine a été de 23 %, soit 9 millions d’habitants supplémentaires. Ainsi, en 2011, près de huit habitants sur dix résident dans un espace urbain, défini par l’Insee comme « un espace basé sur la continuité du bâti et d’une taille minimum de 2 000 habitants » .
Cet accroissement « important » ne s’est pas traduit par « une modification massive des positions des villes au sein de la hiérarchie urbaine » selon l’Insee. A une nuance près : depuis 1982, « la prééminence démographique de Paris s’affaiblit au profit des autres grandes métropoles qui rassemblent une part plus importante de la population des grandes métropoles » , détaille l’Insee.
Les grandes métropoles de 400 000 habitants ou plus regroupent en 2011 26,4 % de la population urbaine contre 17,1 % en 1982. L’ensemble des quinze villes les plus importantes regroupe en 2011, 21,3 millions d’habitants contre 14,4 millions en 1982.
La répartition d’ensemble des villes qui « gagnent » ou qui « perdent » des habitants se superpose assez bien à la géographie de la France en croissance (Arc atlantique, Sud-méditerranée, vallée du Rhône, Île-de-France) et à celle de la France qui connaît des difficultés héritées de la régression des industries anciennes (Nord, Est, Centre).
L’explication du « succès » des villes est à rechercher, selon l’Insee, dans la dynamique de l’emploi offert dans les villes : « C’est le premier facteur explicatif de la croissance de leur population » . Un autre facteur favorable pour une ville est d’être située dans la couronne d’un grand pôle d’aire urbaine et de bénéficier de son effet d’entraînement.
Concernant les modes de vie, l’Insee note que la voiture reste le mode de transport majoritaire des habitants des villes pour se rendre au travail. 60% des déplacements y sont effectués par ce mode de transport, contre 20% par les transports en commun.
En outre, l’accessibilité aux équipements et services est très variable selon les communes. Par exemple, le temps médian d’accès aux urgences les plus proches est de 52 minutes depuis une commune peu dense contre 14 minutes depuis une commune densément peuplée.
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