La journée « En ville sans ma voiture » a été moins suivie en France que les années précédentes, avec 71 villes participant à l'opération contre 98 en 2002

La sixième journée "En ville sans ma voiture", organisée cette année un lundi, a été moins suivie en France que les années précédentes, avec 71 villes participant à l'opération contre 98 en 2002. Pour la première fois depuis deux ans, la journée du 22 septembre avait lieu en dehors du week-end et, qui plus est un lundi, journée de forte activité économique et de circulation dense. La journée sans voiture a bénéficié de moins de publicité que les années précédentes de la part du gouvernement. La ministre de l'Ecologie Roselyne Bachelot, en déplacement à Nancy pour les Journées parlementaires de l'UMP, n'a pas marqué publiquement l'événement. Plusieurs grandes villes ont déclaré forfait. Bordeaux, en proie aux travaux du tramway, n'a pas voulu ajouter à la confusion ; Marseille a mis en avant la tenue de la foire internationale dans la cité phocéenne qui attire des milliers de visiteurs. Montpellier a dû annuler la journée en catastrophe en raison des fortes précipitations qui se sont abattues lundi sur la ville (50 mm de pluie dans la matinée). Rennes, qui participait pour la deuxième fois, à l'opération parle de succès. Un périmètre de 102 hectares a été fermé aux véhicules et 36 barrages filtrants installés. Lyon a fermé la presqu'île (entre Rhône et Saône) et le vieux Lyon. Dix parcs-relais de stationnement, gratuits sur présentation d'un titre de transport en commun, ont été mis en place au départ de lignes de métro vers le centre-ville. Paris a "restreint" l'accès de 1 020 hectares, notamment dans les quatre arrondissements du centre, mais les quelque 600 policiers mobilisés peinaient à faire respecter la règle. Scooters, livreurs et même particuliers passaient sans vergogne entre les mailles du filet, selon les reporters de l'AFP. Les quais de Paris offraient tout de même à la mi-journée la vision inhabituelle de belles allées d'automne avec leur tapis de feuilles mortes. Place de l'Hôtel de ville, les 200 vélos prêtés par la municipalité parisienne partaient comme des petits pains. Les bouchons n'étaient pas plus nombreux qu'un jour normal aux portes de la capitale mais, intra muros, certaines rues étaient très engorgées aux abords du périmètre restreint. Le 22 septembre est toujours l'occasion de tester des solutions de transport "propres" en vue de les pérenniser. Nantes a testé deux navettes fluviales urbaines sur la Loire et l'Erdre pendant une semaine. 11 000 personnes les ont empruntées et le service deviendra régulier dès la rentrée 2004, a indiqué à l'AFP Pierre-François Gérard, chargé de mission au service des transports publics.<sc

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