La fréquentation des campings ne cesse d'augmenter depuis 2008, surtout au profit du haut de gamme

Selon l’INSEE, qui consacre le dernier numéro d’"INSEE Première" (1) à la fréquentation touristique de l’hexagone, la fréquentation ne cesse d’augmenter dans les campings depuis 2008 tandis que celle des hôtels, «fortement affectée par la crise économique de 2009», redémarre en 2010. Cette progression de la fréquentation des campings est due essentiellement «à la clientèle française (+6,9% en 7 ans)» tandis que celle résultat de séjours de la clientèle étrangère «n’a pas retrouvé son niveau de 2003». Ainsi, ce sont «103,8 millions de nuitées» qui ont été passées dans les campings entre mai et septembre 2010, «contre 102,9 millions au cours de la même période en 2009». Par ailleurs, le type de séjours change car observe l’INSEE, d’un côté, «la fréquentation touristique des emplacements nus diminue de 3,3% alors que, de l’autre, celle des emplacements locatifs augmente de 7,5%». Ce phénomène a été anticipé par «les gestionnaires d’établissement» qui ont réduit «leur offre en emplacements nus: −2,6% après −2,2% en 2009» et augmenté «de 4,5% les capacités en emplacements locatifs». Cette offre nouvelle est très localisée, «deux tiers des emplacements locatifs supplémentaires sont situés dans trois régions: Languedoc-Roussillon, Aquitaine et Rhône-Alpes». De plus, «la fréquentation des campings les moins étoilés diminue, alors que celle des établissements de haut standing progresse: respectivement −3,3% et −2,4% pour les campings de 1 et 2 étoiles, contre +2,0% et +2,6% pour les 3 et 4 étoiles». «Les campings les plus confortables sont également les plus équipés en emplacements locatifs: 41,6% des emplacements sont locatifs dans les 4 étoiles, contre 10,7% dans les établissements d’une étoile» souligne l’INSEE qui indique que «ce mouvement s’amplifie, puisqu’en 2010 les deux tiers des nouveaux emplacements locatifs sont créés dans les campings 3 et 4 étoiles». (1) "Insee Première" n° 1344, avril 2011: «Le tourisme en 2010». Pour télécharger la publication, utiliser le lien ci-dessous (PDF, 446 Ko).

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