La France double son parc éolien et enregistre la plus forte progression européenne, selon l'ADEME

Avec 1.500 mégawatts (MW) installés d’ici la fin de l’année, la France double son parc éolien et enregistre la plus forte progression européenne, estime l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), qui vient de tenir un colloque national sur le thème «L'éolien: un atout pour les territoires». Pour sa 5ème édition, ce colloque national éolien a réuni plus de 900 participants montrant l’intérêt toujours croissant que suscite l’énergie éolienne auprès des acteurs de l’énergie. Selon l’ADEME, en 2006, le marché français de l’éolien n’a jamais été aussi dynamique avec un doublement du parc et 1.500 MW installés d’ici la fin de l’année. Le parc éolien français est celui qui connaît la croissance la plus élevée même s’il reste encore loin de ses voisins européens en terme de capacité éolienne installée. Avec 1.337 MW installés début novembre en France, le parc éolien opérationnel devrait atteindre 1.500 MW à la fin de l’année. En France, l’énergie éolienne est celle qui se développe le plus rapidement, en terme de puissance installée, avec une progression annuelle du parc éolien de l’ordre de 60% entre 2001 et 2004 et même un doublement en 2005 puis, de nouveau, en 2006. Toujours selon l’agence, la dynamique du marché français a été plus rapide que dans les autres pays européens et la présence sur le marché national des quatre leaders mondial du marché éolien (Vestas, Gamesa, Enercon, General Electric Wind Energy) démontre que le marché français est désormais incontournable. Selon un nouveau sondage réalisé en septembre 2006 pour l’ADEME, la notoriété de l'énergie éolienne avoisine désormais les 92% tandis que 93% des personnes interrogées sont favorables au développement de l’éolien. En 2003, ils étaient déjà 92% à se prononcer en faveur du développement de cette énergie, qui bénéficie d'une image extrêmement positive: propre, économique, écologique, renouvelable, avec des taux d'acceptation d’autant plus élevés que les personnes vivent à proximité d'éoliennes. Les «habitants des communes» concernés par un projet d'implantation souhaitent être plus impliqués dans le processus de concertation, démarche qui tend à se systématiser de plus en plus en France actuellement.c=http://www

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