Édition du mercredi 12 septembre 2012
La fermeture du site PSA d'Aulnay-sous-Bois validée par le rapport Sartorius
Emmanuel Sartorius, l’expert mandaté par le gouvernement pour étudier l’État de santé du groupe PSA, a rendu son rapport hier au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Son rapport confirme la « fragilité » du groupe PSA et décrit la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) comme « inévitable ».
Le gouvernement, qui dans un premier temps, à l’annonce officielle de la fermeture du site, avait jugé cette décision du groupe PSA « inacceptable », ne la remet donc plus en cause. Il souhaite en revanche faire en sorte que le plan social soit révisé à la baisse, et travailler à la reconversion des salariés. Le chef de l’État lui-même, lors d’une rencontre avec les salariés de l’usine PSA de Rennes – où 1400 suppressions d’emplois sont programmées – a déclaré hier que « l’État (ferait) tout ce qui est en son pouvoir » pour « réduire l’ampleur des suppressions de postes ».
En Seine-Saint-Denis, la fermeture annoncée de l’usine PSA, installée à Aulnay-sous-Bois depuis 1976, fait figure de catastrophe sociale : la sénatrice Aline Archambaud a ainsi fait part hier de ses craintes de voir son territoire devenir « un département sacrifié ». La fermeture de l’usine et le départ de ses 3 300 salariés pourraient en effet amener la perte de 10 000 à 15 000 emplois induits, dans un département déjà frappé par un taux de chômage de deux points supérieur à la moyenne nationale (12,2% au premier trimestre 2012). Les conséquences sociales dépasseront largement le seul département de Seine-Saint-Denis et même l’Ile-de-France – plusieurs centaines de salariés d’Aulnay habitant par exemple dans l’Oise.
Pour la ville d’Aulnay elle-même, la fermeture aura des conséquences dramatiques, comme l’a expliqué hier le maire Gérard Ségura. Plus de 400 salariés de l’usine habitent la ville et craignent de se retrouver au chômage dès 2014, alors que dans les quartiers les plus pauvres d’Aulnay, le taux de chômage des 18-25 ans dépasse déjà les 40%. La fermeture de l’usine entraînera en outre une perte sèche de quelque 5 millions d’euros par an pour le budget de la commune, « soit le coût de la construction de deux crèches », précise le maire.
Les élus locaux vont à présent tout faire pour que le site PSA soit reconverti et qu’un maximum de salariés puissent y être reclassé. Gérard Ségura espère notamment voir les ateliers de maintenance du futur métro du Grand Paris s’y installer.
Le gouvernement, qui dans un premier temps, à l’annonce officielle de la fermeture du site, avait jugé cette décision du groupe PSA « inacceptable », ne la remet donc plus en cause. Il souhaite en revanche faire en sorte que le plan social soit révisé à la baisse, et travailler à la reconversion des salariés. Le chef de l’État lui-même, lors d’une rencontre avec les salariés de l’usine PSA de Rennes – où 1400 suppressions d’emplois sont programmées – a déclaré hier que « l’État (ferait) tout ce qui est en son pouvoir » pour « réduire l’ampleur des suppressions de postes ».
En Seine-Saint-Denis, la fermeture annoncée de l’usine PSA, installée à Aulnay-sous-Bois depuis 1976, fait figure de catastrophe sociale : la sénatrice Aline Archambaud a ainsi fait part hier de ses craintes de voir son territoire devenir « un département sacrifié ». La fermeture de l’usine et le départ de ses 3 300 salariés pourraient en effet amener la perte de 10 000 à 15 000 emplois induits, dans un département déjà frappé par un taux de chômage de deux points supérieur à la moyenne nationale (12,2% au premier trimestre 2012). Les conséquences sociales dépasseront largement le seul département de Seine-Saint-Denis et même l’Ile-de-France – plusieurs centaines de salariés d’Aulnay habitant par exemple dans l’Oise.
Pour la ville d’Aulnay elle-même, la fermeture aura des conséquences dramatiques, comme l’a expliqué hier le maire Gérard Ségura. Plus de 400 salariés de l’usine habitent la ville et craignent de se retrouver au chômage dès 2014, alors que dans les quartiers les plus pauvres d’Aulnay, le taux de chômage des 18-25 ans dépasse déjà les 40%. La fermeture de l’usine entraînera en outre une perte sèche de quelque 5 millions d’euros par an pour le budget de la commune, « soit le coût de la construction de deux crèches », précise le maire.
Les élus locaux vont à présent tout faire pour que le site PSA soit reconverti et qu’un maximum de salariés puissent y être reclassé. Gérard Ségura espère notamment voir les ateliers de maintenance du futur métro du Grand Paris s’y installer.
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