Édition du lundi 8 octobre 2018
La Banque postale publie un « Regard financier » sur les communes rurales
La Banque Postale vient de publier une étude sur les communes rurales (jusqu’à 3 500 habitants), en partenariat avec l’Association des maires ruraux de France, qui présente « un certain nombre de ratios financiers simples ». Ceux-ci doivent permettre aux élus d’avoir « des éléments de comparaison pour analyser la situation de leur commune en fonction de sa taille et de son implantation géographique », explique La Banque postale.
Au 1er janvier 2017, l’étude dénombrait « encore 32 227 communes » allant jusqu’à 3 500 habitants (soit 91 % des communes métropolitaines) regroupant environ 21,4 millions d’habitants (soit 33 % de la population).
Durant cette année, ces communes ont géré un total de 22 milliards d’euros (soit 24,8 % du montant total des dépenses des communes de métropole) dont 6,5 milliards d’euros ont été affectés à l’investissement local (hors remboursement de la dette).
Leur épargne brute représentait 3,5 milliards d’euros (soit 31,5 % du montant total de l’épargne des communes de métropole) permettant ainsi de « financer les investissements en limitant le recours à l’emprunt », constate La Banque postale qui précise, cependant, que ces données présentent des « disparités importantes tant au niveau géographique, qu’au niveau des strates démographiques ».
À fin 2017, « l’encours de dette était de 13,6 milliards d’euros soit 21,4 % de l’encours total, ce qui représente un montant de 634 euros par habitant, soit près de deux fois moins que le reste des communes de métropole (1 133 euros par habitant) », précisent les auteurs de l’étude.
L’étude détaille ses chiffres selon les différentes strates de communes : celles de moins de 500 habitants, celles comportant de 500 à 999 habitants, celles de 1000 à 1999 habitants et celle de 2000 à 3500 habitants.
Télécharger l'étude.
Au 1er janvier 2017, l’étude dénombrait « encore 32 227 communes » allant jusqu’à 3 500 habitants (soit 91 % des communes métropolitaines) regroupant environ 21,4 millions d’habitants (soit 33 % de la population).
Durant cette année, ces communes ont géré un total de 22 milliards d’euros (soit 24,8 % du montant total des dépenses des communes de métropole) dont 6,5 milliards d’euros ont été affectés à l’investissement local (hors remboursement de la dette).
Leur épargne brute représentait 3,5 milliards d’euros (soit 31,5 % du montant total de l’épargne des communes de métropole) permettant ainsi de « financer les investissements en limitant le recours à l’emprunt », constate La Banque postale qui précise, cependant, que ces données présentent des « disparités importantes tant au niveau géographique, qu’au niveau des strates démographiques ».
À fin 2017, « l’encours de dette était de 13,6 milliards d’euros soit 21,4 % de l’encours total, ce qui représente un montant de 634 euros par habitant, soit près de deux fois moins que le reste des communes de métropole (1 133 euros par habitant) », précisent les auteurs de l’étude.
L’étude détaille ses chiffres selon les différentes strates de communes : celles de moins de 500 habitants, celles comportant de 500 à 999 habitants, celles de 1000 à 1999 habitants et celle de 2000 à 3500 habitants.
A.W.
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