Édition du lundi 5 décembre 2016
L'État fixe ses priorités en matière de financement des équipements sportifs
Le conseil d’administration du Centre national pour le développement du sport (CNDS) a adopté, le 30 novembre, ses orientations 2017 en présence de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et Thierry Braillard, secrétaire d’État aux Sports. Le CNDS, dont les crédits proviennent d’un prélèvement sur les recettes des paris sportifs et des jeux de loterie, mènera l’an prochain deux politiques « majeures » pour le développement de la pratique sportive sur l’ensemble du territoire.
Première priorité, dans le cadre de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, l’Etat a décidé de consacrer une enveloppe de 20 millions d’euros au plan « héritage sportif et territorial de Paris 2024 » qui sera versé au dossier de la candidature déposé au CIO le 3 février prochain. La décision du CIO est attendue le 13 septembre 2017.
Au travers de ce plan, dix millions d’euros seront destinés « à la construction de nombreux équipements sportifs de proximité innovants sur l’ensemble du territoire », précise le gouvernement. Ces crédits devraient notamment permettre de combler le manque d’équipements ou d’offres d’activités dans les territoires ruraux. Un sujet qui fait actuellement l’objet d’une concertation entre l’Etat et l’Association nationale des élus en charge du sport (Andes). Le fonds Héritage sportif et territorial consacrera également des moyens importants à l’accompagnement des associations sportives locales (4 millions d’euros) dans le domaine du sport santé, celui de la détection et la préparation de la Génération 2024 du haut-niveau olympique et paralympique français (4 millions d’euros) et au développement du rayonnement international de la France en matière sportive (2 millions d’euros).
Seconde priorité de l’État, répondre aux besoins des territoires ultramarins pour lesquels le CNDS a adopté un plan de soutien de 20 millions d’euros par an. « Les opérations légères de rénovation et les équipements de proximité » seront privilégiés dans ces territoires qui cumulent déficit en équipements sportifs et croissance démographique forte. Ce plan est aussi décliné en Corse « où les problèmes d’éloignement de la pratique et de vétusté des équipements sont similaires », mais le CNDS n’a pas précisé le montant de l’enveloppe qui y sera dédiée.
Parallèlement à ces crédits d’équipement, le CNDS a entériné, conformément aux engagements du gouvernement pris dans le cadre du projet de loi de finances 2017, une légère augmentation des crédits dédiés aux subventions aux associations sportives locales (133 millions d’euros contre 132,5 millions d’euros en 2016). Ces crédits viseront notamment à soutenir la professionnalisation et le développement de l'emploi sportif qualifié (ESQ).
Première priorité, dans le cadre de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, l’Etat a décidé de consacrer une enveloppe de 20 millions d’euros au plan « héritage sportif et territorial de Paris 2024 » qui sera versé au dossier de la candidature déposé au CIO le 3 février prochain. La décision du CIO est attendue le 13 septembre 2017.
Au travers de ce plan, dix millions d’euros seront destinés « à la construction de nombreux équipements sportifs de proximité innovants sur l’ensemble du territoire », précise le gouvernement. Ces crédits devraient notamment permettre de combler le manque d’équipements ou d’offres d’activités dans les territoires ruraux. Un sujet qui fait actuellement l’objet d’une concertation entre l’Etat et l’Association nationale des élus en charge du sport (Andes). Le fonds Héritage sportif et territorial consacrera également des moyens importants à l’accompagnement des associations sportives locales (4 millions d’euros) dans le domaine du sport santé, celui de la détection et la préparation de la Génération 2024 du haut-niveau olympique et paralympique français (4 millions d’euros) et au développement du rayonnement international de la France en matière sportive (2 millions d’euros).
Seconde priorité de l’État, répondre aux besoins des territoires ultramarins pour lesquels le CNDS a adopté un plan de soutien de 20 millions d’euros par an. « Les opérations légères de rénovation et les équipements de proximité » seront privilégiés dans ces territoires qui cumulent déficit en équipements sportifs et croissance démographique forte. Ce plan est aussi décliné en Corse « où les problèmes d’éloignement de la pratique et de vétusté des équipements sont similaires », mais le CNDS n’a pas précisé le montant de l’enveloppe qui y sera dédiée.
Parallèlement à ces crédits d’équipement, le CNDS a entériné, conformément aux engagements du gouvernement pris dans le cadre du projet de loi de finances 2017, une légère augmentation des crédits dédiés aux subventions aux associations sportives locales (133 millions d’euros contre 132,5 millions d’euros en 2016). Ces crédits viseront notamment à soutenir la professionnalisation et le développement de l'emploi sportif qualifié (ESQ).
X.B.
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