Édition du jeudi 16 janvier 2014
L'Etat, l'AMF et La Poste signent le contrat de présence postale territoriale 2014-2016
Fleur Pellerin, ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Jacques Pélissard, président de l’Association des maires de France, et Philippe Wahl, président directeur général du groupe La Poste ont signé ce matin le contrat de présence postale territoriale 2014-2016. Ce troisième contrat de présence postale territoriale s’inscrit dans la continuité des précédents en garantissant le Fonds postal national de péréquation territoriale et en précisant les modalités de la présence postale sur le territoire. « Ce nouveau contrat conforte la présence postale dans les communes rurales, soutient la politique d’accompagnement des clientèles fragiles dans les bureaux des zones urbaines sensibles et continue à prendre en compte la spécificité des communes ultramarines », explique l’AMF dans un communiqué publié ce matin.
Dans un contexte où le Groupe La Poste est confronté à une baisse du volume du courrier et de la fréquentation des guichets, il s’agit, via ce contrat, de maintenir la présence physique de l’offre postale tout en la consolidant avec de nouveaux services, voire de nouveaux partenaires. Deux pistes ont été plus particulièrement retenues dans le cadre de ce contrat. Celle de l’accessibilité numérique tout d'abord avec l'installation de nouveaux équipements informatiques au sein des agences postales communales ou intercommunales comme des tablettes par exemple. Seconde piste : la recherche de nouvelles formes de mutualisation.
« Dans les zones urbaines sensibles, le contrat permet, pour une clientèle en situation de vulnérabilité ou de fragilité financières, d’accéder à l’ensemble de l’offre postale et de développer leur autonomie dans l’accès aux services bancaires », explique l’AMF dans son communiqué.
« Le maire demeure l’interlocuteur privilégié de La Poste dans les territoires. Le principe de l’accord préalable du maire et du conseil municipal avant toute transformation d’un bureau de poste est réaffirmé dans le contrat », a rappelé ce matin Jacques Pélissard. Ce troisième contrat prévoit également que toute modification des horaires d’ouvertures des bureaux de poste, situés dans les zones prioritaires (zones rurales, ZUS et DOM), à volume global constant, sera désormais précédée d’un dialogue et d’une information écrite au maire, un mois avant l’évolution effective.
Ce troisième contrat de présence postale reconduit un montant prévisionnel de ressources du fonds de 170 millions d’euros par an, soit un total de 510 millions d’euros sur trois ans. Ces ressources sont réparties en dotations départementales visant à assurer une véritable péréquation territoriale et à pérenniser les partenariats avec les communes et les communautés. Au total, 11 369 points de contact sont éligibles au fonds de péréquation, dont 10 190 en zone rurale.
Dans un contexte où le Groupe La Poste est confronté à une baisse du volume du courrier et de la fréquentation des guichets, il s’agit, via ce contrat, de maintenir la présence physique de l’offre postale tout en la consolidant avec de nouveaux services, voire de nouveaux partenaires. Deux pistes ont été plus particulièrement retenues dans le cadre de ce contrat. Celle de l’accessibilité numérique tout d'abord avec l'installation de nouveaux équipements informatiques au sein des agences postales communales ou intercommunales comme des tablettes par exemple. Seconde piste : la recherche de nouvelles formes de mutualisation.
« Dans les zones urbaines sensibles, le contrat permet, pour une clientèle en situation de vulnérabilité ou de fragilité financières, d’accéder à l’ensemble de l’offre postale et de développer leur autonomie dans l’accès aux services bancaires », explique l’AMF dans son communiqué.
« Le maire demeure l’interlocuteur privilégié de La Poste dans les territoires. Le principe de l’accord préalable du maire et du conseil municipal avant toute transformation d’un bureau de poste est réaffirmé dans le contrat », a rappelé ce matin Jacques Pélissard. Ce troisième contrat prévoit également que toute modification des horaires d’ouvertures des bureaux de poste, situés dans les zones prioritaires (zones rurales, ZUS et DOM), à volume global constant, sera désormais précédée d’un dialogue et d’une information écrite au maire, un mois avant l’évolution effective.
Ce troisième contrat de présence postale reconduit un montant prévisionnel de ressources du fonds de 170 millions d’euros par an, soit un total de 510 millions d’euros sur trois ans. Ces ressources sont réparties en dotations départementales visant à assurer une véritable péréquation territoriale et à pérenniser les partenariats avec les communes et les communautés. Au total, 11 369 points de contact sont éligibles au fonds de péréquation, dont 10 190 en zone rurale.
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