Édition du lundi 11 octobre 2004
L'APVF s'oppose fermement à tout gel annoncé de la dotation forfaitaire
Réunis à Moissac (Tarn-et-Garonne), les 7 et 8 octobre 2004 lors de leurs huitièmes assises, les maires des petites villes (APVF) ont fait part de leurs « interrogations et de leurs inquiétudes face aux nombreuses réformes en cours ou annoncées ».
Rappelant que « les petites villes représentent 18 millions dhabitants et 30% de la population française et quelles sont une composante essentielle de laménagement du territoire et un lieu naturel de présence des services publics, ils tiennent à faire part de leurs inquiétudes face au décalage croissant entre les charges quelles se doivent dassumer pour répondre aux attentes nombreuses de leurs concitoyens et des ressources dont lavenir apparaît sérieusement menacé », indique un communiqué.
Concernant les dotations annoncées pour 2005, lAPVF « demande instamment à lEtat que soit garanti le pouvoir dachat de toutes les communes et quelles puissent bénéficier du retour de la croissance auquel elles ont contribué par leurs investissements ».
LAPVF « soppose fermement à tout gel annoncé de la dotation forfaitaire. Il ne serait pas acceptable de faire payer par les communes les insuffisances des moyens budgétaires affectées aux politiques de solidarité. Elle souhaite que lEtat sengage financièrement dans une politique beaucoup plus volontariste de péréquation ».
Lors de ces assises, François Copé a indiqué que le gouvernement serait prêt à revenir sur cette mesure de « gel ».
LAPVF souhaite par ailleurs un « resserrement plus rapide des écarts de dotations entre communautés de communes et communautés dagglomération ».
Elle réaffirme également son « opposition à toute nationalisation totale ou partielle de la taxe professionnelle, afin que les communes et les communautés gardent la liberté de fixation des taux ».
Concernant les évolutions souhaitées de la fonction publique territoriale, lAPVF « demande instamment au gouvernement de mettre en uvre rapidement la réforme annoncée mais sans cesse reportée, dans un sens dadaptation et de renforcement de son attractivité, pour faire face à la complexité croissante de la gestion publique locale ».
Dans un climat de « réelle incertitude et alors que la décentralisation se trouve aujourdhui au milieu du gué », les maires des petites villes ont affirmé « labsolue nécessité de recréer les conditions dun pacte de confiance et de loyauté entre lEtat et les collectivités locales ».pt>c=http://www.
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