Édition du mercredi 8 mars 2006
L'ADEME tire un premier bilan de la campagne «Réduisons vite nos déchets, ça déborde»
Depuis lundi, lAgence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) rediffuse la campagne publicitaire télévisée sur le thème «Réduisons vite nos déchets, ça déborde» qui avait été lancée en octobre dernier.
Six mois après son lancement, explique lADEME, le premier bilan de cette campagne est positif: les Français se sentent «concernés». Mais, s'ils se disent très préoccupés par la protection de l'environnement, lagence se demande sil ont dores et déjà modifié leurs habitudes de consommation et leurs comportements ou sils envisagent de le faire. Lagence sappuie sur deux études: le baromètre de Louis Harris en septembre 2005 et l'étude post test menée par l'Ifop après la campagne, en décembre dernier. Il en ressort que 88 % des Français déclarent connaître des gestes ou actions qui permettent de réduire la quantité de déchets et montrent que les gestes de prévention sont davantage mis en pratique.
A l'issue de la campagne, les actions les plus citées pour réduire la quantité de déchets ménagers sont l'achat de produits avec moins d'emballages (37%), la limitation des sacs plastiques (26%), le compostage (17%) et les éco-recharges (9%). Celles qui marquent la plus nette progression dans les actes à l'issue de la campagne sont la limitation de l'usage des sacs plastiques, l'achat d'éco-recharges, la pose d'autocollants «stop pub» et la consommation de l'eau du robinet. A noter que 80% des Français sont tout à fait ou assez d'accord pour supprimer les sacs plastiques.
L'étude Ifop montre que, concernant la mise en pratique des gestes, 70% des Français déclarent faire preuve de vigilance au quotidien, que ce soit en triant leurs déchets (87%) ou en modifiant leurs pratiques d'achat. La campagne « Réduisons vite nos déchets, ça déborde» a contribué à sensibiliser les Français à la prévention des déchets. Ainsi, 69% des personnes interrogées considèrent que la campagne les incite à essayer de réduire leurs déchets.
Les deux études ont également mis au jour les freins et les barrières qui restent à lever pour généraliser l'adoption des gestes de réduction des déchets ménagers. Le manque de réflexe et de connaissance des gestes est ainsi fréquemment cité. Autres freins marqués: l'aspect jugé trop contraignant du geste ou son incidence financière. Enfin, certaines différences persistent, tant sur le plan géographique que générationnel - les urbains et les 15-35 ans étant moins sensibilisés sur la thématique des déchets que les ruraux et les 50-65 ans. Ces pistes de progression s'ajoutent à de réels besoins d'information exprimés dans les études: 93% des Français souhaitent en savoir plus sur les gestes quotidiens permettant de réduire les déchets ménagers, dont 46% se disent très intéressés.</scrip
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