Jeux olympiques d'hiver : après Annecy pour 2014, Grenoble déclare sa candidature pour 2018

Michel Destot, le maire de Grenoble, a annoncé vendredi que sa ville sera candidate à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver en 2018. L'échéance lointaine «permet de préparer et d'affirmer un dossier de très grande qualité» déclare Michel Destot. «Ce temps de réflexion et de préparation avant la présentation officielle de la candidature de Grenoble en 2009 afin qu'elle soit retenue par la France, permet de mobiliser tous les partenaires économiques. 72% des Isérois sont favorables à cette candidature, selon un sondage effectué pour le compte de la ville», ajoute le maire. Grenoble, déjà organisatrice des JO d'hiver en 1968, avait d'abord imaginé se lancer dans la course aux Jeux de 2014. Mais comme pour Annecy et Gap, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) n'avait pas apporté son soutien après la déconvenue de Paris dans la course aux Jeux de 2012. En juillet dernier, le député-maire d'Annecy, Bernard Bosson, avait pour sa part rencontré le ministre des Sports Jean-François Lamour et le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Henri Sérandour, pour défendre son projet de candidature à l'organisation des JO d'hiver 2014. Bernard Bosson déclare dans un communiqué : «J'espère les convaincre de la pertinence de notre position qui se situe dans la parfaite continuité des engagements pris réciproquement lors de nos rencontres depuis avril 2002». Le bureau exécutif du CNOSF avait qualifié une éventuelle candidature française aux Jeux olympiques d'hiver en 2014 de «prématurée», après l'échec de la candidature de Paris aux JO d'été 2012. Jean-François Lamour avait, quant à lui, affirmé que la France ne présenterait pas d'autre candidature pour des Jeux olympiques avant 2020, voire 2024, sans toutefois se prononcer directement à propos d'Annecy.

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