Édition du lundi 8 septembre 2014
Il fera plus chaud et plus humide dans la France de 2100
Vers plus de chaleur et de pluie : c’est la météo du siècle à venir pour la France, selon un rapport remis samedi 6 septembre à la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, qui a annoncé à cette occasion des mesures d'économie d'énergie dans les bâtiments publics et le logement social.
Il faut s’attendre à une hausse des températures moyennes de 0,6 à 1,3°C en métropole d’ici à 2050, par rapport aux années 1976 à 2005. Viendrait ensuite une aggravation de cette tendance avec une hausse moyenne de 2,6 à 5,3°C entre 2071 et 2100. Elle « pourrait largement dépasser les 5°C en été » dans le Sud-Est, la zone la plus marquée par le réchauffement climatique.
Les phénomènes météo extrêmes – vagues de chaleur, sécheresses, inondations – seront plus marqués : d'ici 2100, les vagues de chaleur d'été pourront dépasser 20 jours dans le Sud-Est, voire 40 jours dans le scénario le plus pessimiste.
A « quelques jours », selon Ségolène Royal, de la présentation du projet de loi sur la transition énergétique – il sera débattu le 1er octobre à l’Assemblée nationale – ce rapport devrait apporter de l’eau au moulin des partisans du changement de politique énergétique.
D’autres changements sont à prévoir, selon l’équipe de chercheurs de Météo-France, qui a conduit cette étude avec des chercheurs du CNRS et du Cerema notamment. En plus d’une hausse globale des températures, on peut s’attendre à plus de pluies. C’est surtout en hiver que celles-ci devraient augmenter, avec une hausse de 0,1 à 0,85 millimètres par jour selon les modèles d’évolution.
Risque plus important pour les populations, les précipitations extrêmes vont, elles, augmenter dans la seconde partie du siècle sur une large partie du territoire métropolitain, avec une hausse de plus de 5% allant jusqu'à 10% dans le nord-est.
Outre-mer, les températures pourraient augmenter de 3,5°C, alors que les précipitations devraient diminuer ; la fréquence des cyclones tropicaux pourrait, elle aussi, diminuer à la fin du siècle mais leur force (vent, pluies) augmenter.
Il faut aussi s'attendre à davantage d'épisodes de sécheresse dans le Midi, de 2 à 8 jours supplémentaires, pouvant parfois toucher tout le pays.
Se trouvant en visite dans le massif du Mont-Blanc, la ministre de l’Ecologie a affirmé que « ce rapport confirme les scénarios du changement climatique, avec des aspects très concrets pour la vie quotidienne en France ». Ségolène Royal a annoncé à l’occasion une nouvelle mesure d’économie d’énergie, qui imposera à « tous les nouveaux bâtiments publics ou recevant des subventions publiques d’être à énergie positive ». Ainsi, tout nouveau bâtiment public devrait donc désormais être construit de façon à produire davantage d'énergie qu'il n'en consomme, grâce à des techniques d’isolation ou de gestion intelligente de l’énergie, ou encore une production intégrée d’énergie renouvelable (via des panneaux solaires, des éoliennes, des pompes à chaleur, etc.).
« Nous avons non seulement les moyens de la transition énergétique mais aussi l'obligation car c'est un levier de sortie de crise, en relançant des secteurs comme le bâtiment et les travaux publics », a estimé la ministre.
Cette obligation devrait être inscrite dans le projet de loi présenté à l'Assemblée le 1er octobre. Elle devrait s’appliquer aussi « à tout le logement social », puisqu’il est subventionné, a précisé Ségolène Royal.
Télécharger le rapport sur l’évolution du climat.
Il faut s’attendre à une hausse des températures moyennes de 0,6 à 1,3°C en métropole d’ici à 2050, par rapport aux années 1976 à 2005. Viendrait ensuite une aggravation de cette tendance avec une hausse moyenne de 2,6 à 5,3°C entre 2071 et 2100. Elle « pourrait largement dépasser les 5°C en été » dans le Sud-Est, la zone la plus marquée par le réchauffement climatique.
Les phénomènes météo extrêmes – vagues de chaleur, sécheresses, inondations – seront plus marqués : d'ici 2100, les vagues de chaleur d'été pourront dépasser 20 jours dans le Sud-Est, voire 40 jours dans le scénario le plus pessimiste.
A « quelques jours », selon Ségolène Royal, de la présentation du projet de loi sur la transition énergétique – il sera débattu le 1er octobre à l’Assemblée nationale – ce rapport devrait apporter de l’eau au moulin des partisans du changement de politique énergétique.
D’autres changements sont à prévoir, selon l’équipe de chercheurs de Météo-France, qui a conduit cette étude avec des chercheurs du CNRS et du Cerema notamment. En plus d’une hausse globale des températures, on peut s’attendre à plus de pluies. C’est surtout en hiver que celles-ci devraient augmenter, avec une hausse de 0,1 à 0,85 millimètres par jour selon les modèles d’évolution.
Risque plus important pour les populations, les précipitations extrêmes vont, elles, augmenter dans la seconde partie du siècle sur une large partie du territoire métropolitain, avec une hausse de plus de 5% allant jusqu'à 10% dans le nord-est.
Outre-mer, les températures pourraient augmenter de 3,5°C, alors que les précipitations devraient diminuer ; la fréquence des cyclones tropicaux pourrait, elle aussi, diminuer à la fin du siècle mais leur force (vent, pluies) augmenter.
Il faut aussi s'attendre à davantage d'épisodes de sécheresse dans le Midi, de 2 à 8 jours supplémentaires, pouvant parfois toucher tout le pays.
Se trouvant en visite dans le massif du Mont-Blanc, la ministre de l’Ecologie a affirmé que « ce rapport confirme les scénarios du changement climatique, avec des aspects très concrets pour la vie quotidienne en France ». Ségolène Royal a annoncé à l’occasion une nouvelle mesure d’économie d’énergie, qui imposera à « tous les nouveaux bâtiments publics ou recevant des subventions publiques d’être à énergie positive ». Ainsi, tout nouveau bâtiment public devrait donc désormais être construit de façon à produire davantage d'énergie qu'il n'en consomme, grâce à des techniques d’isolation ou de gestion intelligente de l’énergie, ou encore une production intégrée d’énergie renouvelable (via des panneaux solaires, des éoliennes, des pompes à chaleur, etc.).
« Nous avons non seulement les moyens de la transition énergétique mais aussi l'obligation car c'est un levier de sortie de crise, en relançant des secteurs comme le bâtiment et les travaux publics », a estimé la ministre.
Cette obligation devrait être inscrite dans le projet de loi présenté à l'Assemblée le 1er octobre. Elle devrait s’appliquer aussi « à tout le logement social », puisqu’il est subventionné, a précisé Ségolène Royal.
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