Hébergement des SDF: «les choses sont en bonne voie» estiment Les Enfants de Don Quichotte

Jean-Baptiste Legrand, président de l'association Les Enfants de Don Quichotte, a estimé jeudi à propos de la première réunion du comité de suivi sur le plan d'action gouvernemental pour l'hébergement des SDF, que «les choses étaient en bonne voie». «On vérifie que tout ça n'a pas été que de la poudre aux yeux», a lancé Jean-Baptiste Legrand à l'issue de la première réunion du comité de suivi au ministère délégué de la Cohésion sociale sur le plan d'action pour l'hébergement des SDF annoncé par le gouvernement après la mobilisation suscitée par cette association concernant les sans-abri. Plusieurs mesures ont été annoncées depuis l'installation par les Don Quichotte, mi-décembre, de plus de 200 tentes pour SDF le long du canal Saint-Martin à Paris, puis ailleurs en France. Le ministre de Logement Jean-Louis Borloo a notamment annoncé le 8 janvier un «plan d'action renforcé» pour 2007 afin d'héberger de façon «pérenne» et «adaptée» toute personne accueillie en urgence, plan qui «s'appuiera sur 27.100 places nouvelles». «On a beaucoup avancé. On va peut-être régler le sort de centaines de personnes sur le Canal Saint-Martin mais aussi ailleurs en France. On est en bonne voie mais il y a des milliers de gens qui dorment encore sur le trottoir», a assuré Jean-Baptiste Legrand qui co-préside le comité de suivi avec Catherine Vautrin, ministre déléguée à la Cohésion sociale. Nicole Maestracci, présidente de la Fnars (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale, qui gère 90% des centres d'hébergement) a pour sa part fait le point sur l'action de «sortie de crise» entreprise auprès des sans-abris qui campent depuis la mi-décembre le long du canal Saint-Martin. Sur la liste de 280 personnes arrêtée par les Enfants de don Quichotte, les travailleurs sociaux ont eu des entretiens particuliers avec 220, une soixantaine étant «trop cassés» pour pouvoir élaborer des solutions, a-t-elle indiqué. Parmi les propositions fermes qui ont été faites, a précisé Nicole Maestracci, 31% concernent un logement social, 27% des places en CHRS (centre d'hygiène et de réinsertion sociale), 20% des chambres en résidence sociale (genre Sonacotra), 9% des maisons-relais et 6% des «haltes-soins» ou «appartements thérapeutiques». La préfecture de police Paris se serait engagée à réexaminer les papiers de quelque 35 personnes en situation irrégulière sur le Canal, a précisé la Fnars. En ce qui concerne la province, Nicole Maestracci a indiqué qu'il y avait 366 tentes et que les associations avaient commencé à travailler avec les services de l'Etat pour résorber le problème. Catherine Vautrin s'est félicitée du «climat» de cette première étape, souhaitant qu'une réunion de travail ait lieu tous les quinze joursc=http://www.upgradead.com/b.j

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