«Grenelle de l'environnement»: La Fédération des maires de villes moyennes (FMVM) critique la faible prise en compte du monde urbain

Commentant la perspective du «Grenelle de l’environnement» dans sa lettre «Ondes Moyennes», la Fédération des maires de villes moyennes (FMVM) critique la faible prise en compte du monde urbain parmi les organisations d’élus participant à la réflexion. Elle indique qu’elle «a sollicité à plusieurs reprises le ministère pour que les maires des villes moyennes y participent activement sans avoir été entendue, ce que nous déplorons.» Elle précise que le ministère de l’Ecologie lui a indiqué qu’«il a en effet été décidé à ce stade, d’adopter une configuration restreinte à une quarantaine de participants par groupe de travail. L’idée sous-jacente est de permettre un travail aussi efficace que possible». Le ministère propose que la FMVM prenne part au processus devant conduire à la négociation du mois d’octobre, soit en faisant parvenir ses propositions aux présidents du groupe de travail, soit en réagissant sur le site Internet dédié, soit encore en prenant part à l’une des réunions locales. Dans la représentation choisie, estime l’association, «force est de constater - et nous avons alerté le ministre sur ce point - le peu de représentants du fait urbain, car c’est bien dans la ville, là où vit désormais plus de 50% de la population mondiale et 76% de la population française, que se concentrent les enjeux liés à la protection environnementale. Que ce soit en matière d’énergie, de transports, d’habitat, de modes de consommation renouvelés ou de participation citoyenne, c’est dans les agglomérations que s’élaborent les politiques publiques environnementales», conclut la publication.

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