Édition du mercredi 15 avril 2015
Grand Paris : Manuel Valls dévoile 51 nouvelles mesures
Modernisation des autoroutes, construction de logements, libération de foncier public. Au total, ce sont 51 nouveaux engagements qui ont été arrêtés hier pour le Grand Paris lors d’un comité interministériel à Matignon. Ce comité intitulé « Réussir ensemble le Grand Paris » fait suite à celui du 13 octobre dernier, et avait pour objet de faire le point sur l’avancement des chantiers en cours, et d’annoncer d’autres mesures ou de préciser le calendrier.
Les grands volets du précédent plan ont été passés en revue, qu’il s’agisse des transports, du plan de mobilisation pour l’aménagement et le logement, ou du développement économique.
Dans un deuxième temps, le comité interministériel s’est prononcé sur l’ouverture de nouveaux chantiers portant pour la plupart sur ces mêmes thématiques, et destinés à « bâtir une métropole innovante, une métropole durable, solidaire » ainsi que l’a souligné Manuel Valls devant les maires d’Ile-de-France réunis au Parc floral de Vincennes pour leur traditionnel salon. Sitôt le comité interministériel achevé, le Premier ministre y a présenté ce plan en axant son intervention sur les transports et le logement.
Alors que les grands projets d'infrastructures du Grand Paris se concentraient jusqu'à présent sur les modes de transports collectifs, Manuel Valls a annoncé un programme de 810 millions d'euros pour moderniser les autoroutes et voies rapides d'Ile-de-France. Au chapitre transports toujours, le gouvernement souhaite des transports « connectés ». Gares et rames de métros seront équipées en conséquence.
Deuxième pilier du Grand Paris : le logement. Un thème qui illustre cette « démarche partenariale » qu’appelle de ses vœux le gouvernement. Ainsi le choix des sites retenus pour de grandes opérations de construction de logements en Ile-de-France interviendra en septembre, afin de laisser le temps à la concertation avec les élus locaux. La création d'« opérations d’intérêt national (OIN) multi-sites », décidés lors du précédent comité avait suscité la crainte des élus locaux. En cause : l’interventionnisme de l’Etat dans la définition de la carte des territoires concernés.
La libération de foncier public devrait « s’accélérer ». A ce titre, l’Etablissement public foncier, issu de la fusion prochaine de quatre établissements, doit permettre d’assurer l’achat et la revente des terrains nécessaires aux projets portés par les collectivités, et il devra aussi se pencher sur la réalisation de 12 000 logements. Sa prochaine réunion est prévue en juin.
« Ma présence parmi vous, c'est l'expression d'une conviction profonde: nous devons construire le Grand Paris avec les collectivités, et d'abord avec les maires, en sachant dépasser les clivages habituels, en sachant se rassembler autour d’une même ambition » a affirmé Manuel Valls dans son discours.
Un collectif, cofondé par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, et Didier Gonzalès, maire de Villeneuve-le-Roi, avait organisé un rassemblement aux portes du salon afin « d'alerter » le Premier ministre et lui « faire prendre conscience » des difficultés des communes concernées, avec les autres collectivités locales, par la baisse de 11 milliards d'euros des dotations de l'Etat. « Je n'ignore rien des difficultés des maires, qu'ils soient en colère ou non » , a dit le Premier ministre, resté sur place pour déjeuner avec une poignée d’entre eux.
Consulter le détail des mesures.
Les grands volets du précédent plan ont été passés en revue, qu’il s’agisse des transports, du plan de mobilisation pour l’aménagement et le logement, ou du développement économique.
Dans un deuxième temps, le comité interministériel s’est prononcé sur l’ouverture de nouveaux chantiers portant pour la plupart sur ces mêmes thématiques, et destinés à « bâtir une métropole innovante, une métropole durable, solidaire » ainsi que l’a souligné Manuel Valls devant les maires d’Ile-de-France réunis au Parc floral de Vincennes pour leur traditionnel salon. Sitôt le comité interministériel achevé, le Premier ministre y a présenté ce plan en axant son intervention sur les transports et le logement.
Alors que les grands projets d'infrastructures du Grand Paris se concentraient jusqu'à présent sur les modes de transports collectifs, Manuel Valls a annoncé un programme de 810 millions d'euros pour moderniser les autoroutes et voies rapides d'Ile-de-France. Au chapitre transports toujours, le gouvernement souhaite des transports « connectés ». Gares et rames de métros seront équipées en conséquence.
Deuxième pilier du Grand Paris : le logement. Un thème qui illustre cette « démarche partenariale » qu’appelle de ses vœux le gouvernement. Ainsi le choix des sites retenus pour de grandes opérations de construction de logements en Ile-de-France interviendra en septembre, afin de laisser le temps à la concertation avec les élus locaux. La création d'« opérations d’intérêt national (OIN) multi-sites », décidés lors du précédent comité avait suscité la crainte des élus locaux. En cause : l’interventionnisme de l’Etat dans la définition de la carte des territoires concernés.
La libération de foncier public devrait « s’accélérer ». A ce titre, l’Etablissement public foncier, issu de la fusion prochaine de quatre établissements, doit permettre d’assurer l’achat et la revente des terrains nécessaires aux projets portés par les collectivités, et il devra aussi se pencher sur la réalisation de 12 000 logements. Sa prochaine réunion est prévue en juin.
« Ma présence parmi vous, c'est l'expression d'une conviction profonde: nous devons construire le Grand Paris avec les collectivités, et d'abord avec les maires, en sachant dépasser les clivages habituels, en sachant se rassembler autour d’une même ambition » a affirmé Manuel Valls dans son discours.
Un collectif, cofondé par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, et Didier Gonzalès, maire de Villeneuve-le-Roi, avait organisé un rassemblement aux portes du salon afin « d'alerter » le Premier ministre et lui « faire prendre conscience » des difficultés des communes concernées, avec les autres collectivités locales, par la baisse de 11 milliards d'euros des dotations de l'Etat. « Je n'ignore rien des difficultés des maires, qu'ils soient en colère ou non » , a dit le Premier ministre, resté sur place pour déjeuner avec une poignée d’entre eux.
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