Édition du jeudi 17 avril 2014
Gérard Collomb reconduit à la présidence de la communauté urbaine de Lyon
Le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb, a été facilement réélu hier pour un troisième mandat consécutif à la présidence de la communauté urbaine du Grand Lyon, devançant largement le candidat de la droite qui espérait bien profiter de la « vague bleue» des municipales.
Le maire de Lyon a obtenu 92 voix au premier tour, soit 10 de mieux que la majorité absolue, contre 58 à François-Noël Buffet, sénateur-maire UMP d'Oullins, deux à Christophe Boudot candidat du Front national et une à Jean-Paul Bret, maire PS de Villeurbanne qui n'était pas candidat. Il y a eu 9 bulletins nuls.
La semaine dernière, François-Noël Buffet, déjà battu par Gérard Collomb en 2001, avait dit à la presse que 83 voix lui étaient « a priori acquises » à la faveur des résultats des municipales, 49 communes sur les 58 de la communauté urbaine étant désormais dirigées par des maires de droite, divers-droite ou de centre droit. Avec 92 voix, Gérard Collomb fait moins bien qu'en 2008 – alors seul candidat, il avait été élu avec 117 voix à la tête de l'agglomération – mais mieux qu'en 2001 (85 voix). Au-delà des voix de gauche, il a de nouveau rallié des élus centristes qui l'appuient depuis 2001, tout en donnant des garanties à ses partenaires de gauche qui réclamaient une gouvernance de l'agglomération moins centrée sur Lyon.
Cette élection représentait une importance toute particulière pour Gérard Collomb puisqu’elle devait lui assurer, ou pas, la présidence de la métropole du Grand Lyon dont il avait élaboré le projet à quatre mains avec Michel Mercier, alors président du conseil général du Rhône. Les deux élus avaient su ensuite convaincre la ministre Marylise Lebranchu d’intégrer dans son premier projet de loi de décentralisation leur projet de métropole lyonnaise, issue de la fusion, au 1er janvier prochain, de la communauté urbaine de Lyon et de la partie du département situé sur son territoire.
Le maire de Lyon a obtenu 92 voix au premier tour, soit 10 de mieux que la majorité absolue, contre 58 à François-Noël Buffet, sénateur-maire UMP d'Oullins, deux à Christophe Boudot candidat du Front national et une à Jean-Paul Bret, maire PS de Villeurbanne qui n'était pas candidat. Il y a eu 9 bulletins nuls.
La semaine dernière, François-Noël Buffet, déjà battu par Gérard Collomb en 2001, avait dit à la presse que 83 voix lui étaient « a priori acquises » à la faveur des résultats des municipales, 49 communes sur les 58 de la communauté urbaine étant désormais dirigées par des maires de droite, divers-droite ou de centre droit. Avec 92 voix, Gérard Collomb fait moins bien qu'en 2008 – alors seul candidat, il avait été élu avec 117 voix à la tête de l'agglomération – mais mieux qu'en 2001 (85 voix). Au-delà des voix de gauche, il a de nouveau rallié des élus centristes qui l'appuient depuis 2001, tout en donnant des garanties à ses partenaires de gauche qui réclamaient une gouvernance de l'agglomération moins centrée sur Lyon.
Cette élection représentait une importance toute particulière pour Gérard Collomb puisqu’elle devait lui assurer, ou pas, la présidence de la métropole du Grand Lyon dont il avait élaboré le projet à quatre mains avec Michel Mercier, alors président du conseil général du Rhône. Les deux élus avaient su ensuite convaincre la ministre Marylise Lebranchu d’intégrer dans son premier projet de loi de décentralisation leur projet de métropole lyonnaise, issue de la fusion, au 1er janvier prochain, de la communauté urbaine de Lyon et de la partie du département situé sur son territoire.
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