Édition du mardi 14 mars 2006
Georges Frêche mis en examen pour «diffamation envers une administration publique»
Les ennuis du président PS du conseil régional du Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, par ailleurs président de la communauté d'agglomération de Montpellier, ne font que commencer. Il vient dêtre mis en examen pour «diffamation envers une administration publique». En pleine crise des banlieues, il avait déclaré : «Je me demande si ce ne sont pas les flics qui, comme en mai 1968, mettent le feu aux bagnoles?» Alerté par les députés UMP de la région et le syndicat de police Alliance, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy avait porté plainte.
«Georges Frêche n'a pas voulu attaquer la police précisément», déclare Me Ferran, l'avocat de l'élu. «Il a lancé en l'air une interrogation, comme n'importe quel citoyen a le droit de le faire dans le cadre de la liberté de parole et de pensée. Peut-être Nicolas Sarkozy a voulu faire oublier ses propos sur les banlieues en déposant plainte?» Georges Frêche encourt une peine d'amende dans le cadre de cette poursuite judiciaire. Le juge d'instruction chargé de l'affaire est Stéphane Tamalet.
L'affaire est distincte de celle relative aux propos tenus le 11 février à Montpellier par Georges Frêche à l'attention de harkis revenant d'une manifestations d'élus UMP et FN à Palavas-les-Flots (pour lire notre information sur cette autre affaire, cliquer sur le lien ci-dessous).
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