Édition du lundi 1er février 2016
Gaz de schiste : le niet de Ségolène Royal
La ministre de l’Écologie a annoncé hier que son ministère allait faire appel de la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, qui a validé, vendredi 28 janvier, le permis dit « de Montélimar » accordé à la société Total, pour procéder à des recherches de gaz de schiste.
Depuis la loi de juillet 2011, la fracturation hydraulique – particulièrement dommageable pour l’environnement – est interdite en France. Plusieurs permis de recherche accordés à des sociétés privées avaient, dans la foulée de cette loi, été abrogés. Mais les sociétés ont systématiquement contesté ces décisions devant les tribunaux, qui leur ont parfois donné raison : c’est le cas pour Total, qui a donc vu vendredi dernier ses permis de recherche rétablis par la justice.
Ségolène Royal a immédiatement réagi et fait part de son intention de faire appel de cette décision. « Depuis la promulgation de la loi de 2011 et la décision prise sur ce permis, écrit la ministre, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte est intervenue et fixe pour objectif de réduire de 30% la consommation d’hydrocarbures d’ici 2030. La loi rend nécessaire une révision globale de la politique en matière d’exploration d’hydrocarbures pour s’inscrire durablement dans la lutte contre le changement climatique. » Ségolène Royal réaffirme par ailleurs « sa détermination à faire respecter strictement l'interdiction de la fracturation hydraulique dans un objectif de protection de l'environnement et de la santé ».
Invitée sur France 5 hier, Ségolène Royal a également confirmé son intention, évoquée au début de l’année, de mettre en œuvre « 1 000 km de routes solaires » dans le pays dans les cinq prochaines années : « Les routes vont devenir des centrales photovoltaïques, sans venir empiéter sur les terres agricoles », a-t-elle expliqué. Il s’agit de développer une nouvelle technologie brevetée par l’entreprise Colas (filiale de Bouygues), consistant à installer sur les routes des « dalles solaires » résistantes au passage des véhicules. Ces dalles solaires pourraient servir à alimenter en électricité les infrastructures routières elles-mêmes : « 100 m² de route solaire peuvent permettre d’éclairer un tunnel de 500 m », a détaillé la ministre.
Ségolène Royal a également évoqué, lors de cette émission, la question de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle a demandé à l’inspection générale de son ministère de « voir s’il y a des projets alternatifs ou complémentaires » et de lui rendre un rapport « dans les deux mois ». La ministre de l’Écologie évoque donc la possibilité d’un renoncement de l’État à ce projet – ce qui paraît en contradiction avec les annonces récentes du Premier ministre.
Elle a en outre affirmé de façon catégorique, à plusieurs reprises, qu’il n’y aurait « pas d’expulsion par la force » des agriculteurs installés sur le terrain du chantier, alors même que la justice vient récemment de les autoriser. On attend à présent la réaction de son collègue du ministère de l’Intérieur…
Depuis la loi de juillet 2011, la fracturation hydraulique – particulièrement dommageable pour l’environnement – est interdite en France. Plusieurs permis de recherche accordés à des sociétés privées avaient, dans la foulée de cette loi, été abrogés. Mais les sociétés ont systématiquement contesté ces décisions devant les tribunaux, qui leur ont parfois donné raison : c’est le cas pour Total, qui a donc vu vendredi dernier ses permis de recherche rétablis par la justice.
Ségolène Royal a immédiatement réagi et fait part de son intention de faire appel de cette décision. « Depuis la promulgation de la loi de 2011 et la décision prise sur ce permis, écrit la ministre, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte est intervenue et fixe pour objectif de réduire de 30% la consommation d’hydrocarbures d’ici 2030. La loi rend nécessaire une révision globale de la politique en matière d’exploration d’hydrocarbures pour s’inscrire durablement dans la lutte contre le changement climatique. » Ségolène Royal réaffirme par ailleurs « sa détermination à faire respecter strictement l'interdiction de la fracturation hydraulique dans un objectif de protection de l'environnement et de la santé ».
Invitée sur France 5 hier, Ségolène Royal a également confirmé son intention, évoquée au début de l’année, de mettre en œuvre « 1 000 km de routes solaires » dans le pays dans les cinq prochaines années : « Les routes vont devenir des centrales photovoltaïques, sans venir empiéter sur les terres agricoles », a-t-elle expliqué. Il s’agit de développer une nouvelle technologie brevetée par l’entreprise Colas (filiale de Bouygues), consistant à installer sur les routes des « dalles solaires » résistantes au passage des véhicules. Ces dalles solaires pourraient servir à alimenter en électricité les infrastructures routières elles-mêmes : « 100 m² de route solaire peuvent permettre d’éclairer un tunnel de 500 m », a détaillé la ministre.
Ségolène Royal a également évoqué, lors de cette émission, la question de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle a demandé à l’inspection générale de son ministère de « voir s’il y a des projets alternatifs ou complémentaires » et de lui rendre un rapport « dans les deux mois ». La ministre de l’Écologie évoque donc la possibilité d’un renoncement de l’État à ce projet – ce qui paraît en contradiction avec les annonces récentes du Premier ministre.
Elle a en outre affirmé de façon catégorique, à plusieurs reprises, qu’il n’y aurait « pas d’expulsion par la force » des agriculteurs installés sur le terrain du chantier, alors même que la justice vient récemment de les autoriser. On attend à présent la réaction de son collègue du ministère de l’Intérieur…
F.L.
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