Édition du mardi 8 avril 2014
François Rebsamen : « Il faut aller plus vite, plus fort et amplifier » les efforts pour favoriser l'emploi
« Il faut aller plus vite, plus fort et amplifier » les efforts pour favoriser l'emploi, a estimé ce matin le nouveau ministre du Travail, François Rebsamen, invité de RTL.
Alors que le président de la République avait promis l'inversion de la courbe du chômage en 2013, le ministre n'a pas voulu se « hasarder au concours de pronostics », pour cette première déclaration.
François Rebsamen a salué « la stabilisation » réalisée en 2013 et une « légère baisse du chômage des jeunes », estimant qu'il fallait mettre l'accent sur l'apprentissage et la formation professionnelle « si on veut poursuivre sur cette trajectoire, et l'amplifier, aller plus vite, plus fort ».
Le chômage, c'est « ce qui mine notre société, c'est ce qui porte atteinte à la cohésion sociale, ce qui entraîne la poussée des extrêmes, le rejet du pacte républicain, donc c'est la priorité des priorités, nous avons encore des efforts à faire en la matière », a poursuivi le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social.
Avec « la croissance qui repart, il peut y avoir une croissance plus grande en emplois que l'on croit, en tout cas accompagnée avec la formation, l'apprentissage et le dispositif qui ont été mis en place, j'y crois », a-t-il ajouté. Pour lui, « on ne sortira de cette atonie généralisée que par une volonté d'investissement productif et de croissance ».
Interrogé sur le temps nécessaire pour réduire le déficit budgétaire, le ministre du Travail a estimé qu'il fallait « garder cette trajectoire et ne pas avoir la culture du chiffre. Il faut garder en perspective que le but à poursuivre pour notre société c'est de lutter contre ce chômage de masse ».
Sur le chapitre politique, celui qui convoitait la place Beauveau dit « avoir tourné la page ». « Je n'en veux pas à Manuel Valls, je suis ministre du gouvernement », a affirmé François Rebsamen, interrogé à ce sujet.
Le nouveau ministre hérite d'une situation difficile, avec un chômage qui a atteint en février le niveau record de 3,34 millions de personnes sans aucune activité (Afp).
Alors que le président de la République avait promis l'inversion de la courbe du chômage en 2013, le ministre n'a pas voulu se « hasarder au concours de pronostics », pour cette première déclaration.
François Rebsamen a salué « la stabilisation » réalisée en 2013 et une « légère baisse du chômage des jeunes », estimant qu'il fallait mettre l'accent sur l'apprentissage et la formation professionnelle « si on veut poursuivre sur cette trajectoire, et l'amplifier, aller plus vite, plus fort ».
Le chômage, c'est « ce qui mine notre société, c'est ce qui porte atteinte à la cohésion sociale, ce qui entraîne la poussée des extrêmes, le rejet du pacte républicain, donc c'est la priorité des priorités, nous avons encore des efforts à faire en la matière », a poursuivi le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social.
Avec « la croissance qui repart, il peut y avoir une croissance plus grande en emplois que l'on croit, en tout cas accompagnée avec la formation, l'apprentissage et le dispositif qui ont été mis en place, j'y crois », a-t-il ajouté. Pour lui, « on ne sortira de cette atonie généralisée que par une volonté d'investissement productif et de croissance ».
Interrogé sur le temps nécessaire pour réduire le déficit budgétaire, le ministre du Travail a estimé qu'il fallait « garder cette trajectoire et ne pas avoir la culture du chiffre. Il faut garder en perspective que le but à poursuivre pour notre société c'est de lutter contre ce chômage de masse ».
Sur le chapitre politique, celui qui convoitait la place Beauveau dit « avoir tourné la page ». « Je n'en veux pas à Manuel Valls, je suis ministre du gouvernement », a affirmé François Rebsamen, interrogé à ce sujet.
Le nouveau ministre hérite d'une situation difficile, avec un chômage qui a atteint en février le niveau record de 3,34 millions de personnes sans aucune activité (Afp).
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