Édition du mardi 11 mars 2014
Fonction publique : Marylise Lebranchu souhaite faire porter l'effort sur les hauts salaires
« Si un nouvel effort devait être demandé aux fonctionnaires, il faudrait peut-être que seuls les mieux payés soient mis à contribution. Je n’imagine pas que tout le monde soit solidaire au même niveau, compte tenu du gel du point d’indice depuis 2010 », annonce Marylise Lebranchu, la ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, dans un entretien au Parisien, publié ce matin. En cas d’effort supplémentaire, la ministre n’exclut donc pas d’en préserver les catégories B et C, et de ne le faire porter que sur la catégorie A. « Si besoin, c’est ce que je proposerai aux organisations syndicales et au Premier ministre pour les plus hautes rémunérations, par exemple lorsqu’elles dépassent celles des ministres », déclare-t-elle, ajoutant : « certains compléments familiaux sont proportionnels au salaire. Est-ce bien juste ? »
La ministre indique par ailleurs que rien n’est encore décidé sur le maintien ou non du gel du point d’indice, qui sert de base de calcul à la rémunération des fonctionnaires. « Ce n’est pas encore décidé. J’ai la volonté de renégocier au second semestre 2014, et début 2015, ce qui a trait au traitement, à la rémunération, au parcours professionnel et à la carrière d’un agent », répond-elle ainsi au Parisien.
La ministre confirme par ailleurs le souhait du gouvernement d’instaurer une prime à la mutualisation entre communes et intercommunalités. « Les dépenses de fonctionnement des communes et intercommunalités sont de l’ordre de 80 milliards d’euros. Or, à l’échelle des villes, en matière de mutualisation des services, on arrive à faire de 10 à 15 % d’économies en quelques années en transférant les services d’urbanisme, de propreté ou de ramassage des ordures ménagères à l’intercommunalité », développe-t-elle, avant d’afficher clairement les intentions du gouvernement : « mon objectif , c’est de prendre en compte l’effort de mutualisation dans la dotation générale de fonctionnement. Les communes ayant mutualisé leurs services recevront plus que celles ne l’ayant pas fait ».
La ministre indique par ailleurs que rien n’est encore décidé sur le maintien ou non du gel du point d’indice, qui sert de base de calcul à la rémunération des fonctionnaires. « Ce n’est pas encore décidé. J’ai la volonté de renégocier au second semestre 2014, et début 2015, ce qui a trait au traitement, à la rémunération, au parcours professionnel et à la carrière d’un agent », répond-elle ainsi au Parisien.
La ministre confirme par ailleurs le souhait du gouvernement d’instaurer une prime à la mutualisation entre communes et intercommunalités. « Les dépenses de fonctionnement des communes et intercommunalités sont de l’ordre de 80 milliards d’euros. Or, à l’échelle des villes, en matière de mutualisation des services, on arrive à faire de 10 à 15 % d’économies en quelques années en transférant les services d’urbanisme, de propreté ou de ramassage des ordures ménagères à l’intercommunalité », développe-t-elle, avant d’afficher clairement les intentions du gouvernement : « mon objectif , c’est de prendre en compte l’effort de mutualisation dans la dotation générale de fonctionnement. Les communes ayant mutualisé leurs services recevront plus que celles ne l’ayant pas fait ».
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2