Édition du vendredi 19 juillet 2019
Fonction publique : des pistes pour améliorer l'attractivité des métiers et des concours
Employeurs publics et organisations syndicales étaient réunis, hier dans les locaux de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), pour présenter les conclusions des deux groupes de travail réfléchissant à l’attractivité des métiers et des concours. Le même jour, les députés ont adopté définitivement le projet de loi de transformation de la fonction publique.
Les leviers identifiés concernent principalement la fonction publique de l’État (FPE), qui expérimentera, par exemple, à compter de 2021 « la mutualisation d’une épreuve commune à plusieurs concours ». Une épreuve d’admissibilité d’aptitude générale, valable une certaine durée, permettrait ainsi « d’accéder aux épreuves spécifiques d’un corps ou cadre d’emploi, pour des épreuves de concours proches ou identiques par filière ou par ministère ». En cas de succès, cette expérimentation, qui contribuerait à l’évolution de la nature des épreuves des concours, pourrait être étendue aux autres versants, et notamment à la fonction publique territoriale (FPT).
Toujours au sujet des concours, notons que l’article 33 quater du projet de loi de transformation de la fonction publique « supprime la limitation de la faculté d’organiser des concours sur titres et épreuves aux filières sociale, médico-sociale et médico-technique ». Ce qui signifie que l’organisation de concours sur titres – « qui permettent d'attester des capacités des candidats sur présentation d'un diplôme ou d'une qualification professionnelle » – est étendue à l'ensemble de la fonction publique territoriale. Les épreuves sont ainsi simplifiées : « Les candidats sont évalués au vu de leurs titres ou de leurs travaux antérieurs et d'un entretien oral. Le cas échéant, des épreuves complémentaires peuvent être organisées ». Cette disposition a pour but, selon le gouvernement, de « répondre aux difficultés de recrutement dans la filière artistique ».
La DGAFP souhaite, par ailleurs, que le développement de la troisième voie soit « poursuivi ». Les modalités de déploiement de ces concours « réservés aux candidats qui ont acquis une expérience dans l’exercice d’une activité professionnelle de droit privé, d’un mandat d’élu local ou d’une activité associative », seront étudiées « à compter du second semestre 2019 ».
Il a, enfin, été proposé, pour les cadres d’emploi de la police municipale, de « renforcer la prise en compte des acquis de l’expérience professionnelle dans les recrutements avec possible dispense en tout ou partie de la formation statutaire ».
Apprentissage dans la FPT : le CNFPT financeur à 50 %
Pour favoriser la diversité des profils accueillis au sein de la fonction publique, la DGAFP a affirmé sa volonté de « renforcer le développement de l’apprentissage dans les trois versants de la fonction publique ». L’objectif est d’atteindre 10 000 apprentis dans les rangs de la FPE. Dans la FPT, la problématique du financement des apprentis employés par les collectivités et les établissements se pose : le gouvernement et le Parlement ont imposé, pendant l’examen du projet de loi de transformation de la fonction publique, au Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) une prise en charge à hauteur de 50 % de leurs frais de formation (le projet initial fixait un taux à 75 %). Les 50 % restants sont financés par les collectivités, l’État ayant refusé de participer.
Les différents leviers d'action identifiés pour rendre la fonction publique plus attractive seront expérimentés de façon opérationnelle dans deux territoires confrontés à des difficultés d'attractivité et de recrutement, fait savoir le ministère. Un suivi et une évaluation seront mis en place.
Les leviers identifiés concernent principalement la fonction publique de l’État (FPE), qui expérimentera, par exemple, à compter de 2021 « la mutualisation d’une épreuve commune à plusieurs concours ». Une épreuve d’admissibilité d’aptitude générale, valable une certaine durée, permettrait ainsi « d’accéder aux épreuves spécifiques d’un corps ou cadre d’emploi, pour des épreuves de concours proches ou identiques par filière ou par ministère ». En cas de succès, cette expérimentation, qui contribuerait à l’évolution de la nature des épreuves des concours, pourrait être étendue aux autres versants, et notamment à la fonction publique territoriale (FPT).
Toujours au sujet des concours, notons que l’article 33 quater du projet de loi de transformation de la fonction publique « supprime la limitation de la faculté d’organiser des concours sur titres et épreuves aux filières sociale, médico-sociale et médico-technique ». Ce qui signifie que l’organisation de concours sur titres – « qui permettent d'attester des capacités des candidats sur présentation d'un diplôme ou d'une qualification professionnelle » – est étendue à l'ensemble de la fonction publique territoriale. Les épreuves sont ainsi simplifiées : « Les candidats sont évalués au vu de leurs titres ou de leurs travaux antérieurs et d'un entretien oral. Le cas échéant, des épreuves complémentaires peuvent être organisées ». Cette disposition a pour but, selon le gouvernement, de « répondre aux difficultés de recrutement dans la filière artistique ».
La DGAFP souhaite, par ailleurs, que le développement de la troisième voie soit « poursuivi ». Les modalités de déploiement de ces concours « réservés aux candidats qui ont acquis une expérience dans l’exercice d’une activité professionnelle de droit privé, d’un mandat d’élu local ou d’une activité associative », seront étudiées « à compter du second semestre 2019 ».
Il a, enfin, été proposé, pour les cadres d’emploi de la police municipale, de « renforcer la prise en compte des acquis de l’expérience professionnelle dans les recrutements avec possible dispense en tout ou partie de la formation statutaire ».
Apprentissage dans la FPT : le CNFPT financeur à 50 %
Pour favoriser la diversité des profils accueillis au sein de la fonction publique, la DGAFP a affirmé sa volonté de « renforcer le développement de l’apprentissage dans les trois versants de la fonction publique ». L’objectif est d’atteindre 10 000 apprentis dans les rangs de la FPE. Dans la FPT, la problématique du financement des apprentis employés par les collectivités et les établissements se pose : le gouvernement et le Parlement ont imposé, pendant l’examen du projet de loi de transformation de la fonction publique, au Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) une prise en charge à hauteur de 50 % de leurs frais de formation (le projet initial fixait un taux à 75 %). Les 50 % restants sont financés par les collectivités, l’État ayant refusé de participer.
Les différents leviers d'action identifiés pour rendre la fonction publique plus attractive seront expérimentés de façon opérationnelle dans deux territoires confrontés à des difficultés d'attractivité et de recrutement, fait savoir le ministère. Un suivi et une évaluation seront mis en place.
Ludovic Galtier
Télécharger le document de synthèse de la DGAFP. Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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