Édition du mercredi 15 juin 2016
Foncière logement investit 200 millions d'euros dans les quartiers prioritaires
Foncière logement a présenté, hier lors d’une conférence de presse, les deux « actions stratégiques » qu’elle comptait mettre en place afin « d’amplifier la mixité sociale » en se concentrant sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
Dans un premier temps, l’association financée par Action logement lance « immédiatement » un programme d’investissement de 200 millions d’euros afin d’acquérir, dans les 15 prochains mois, 1 000 logements dans les QPV et destinés prioritairement aux salariés des entreprises privées. Les QPV d’Ile-de-France et des métropoles régionales (Lyon, Bordeaux, Marseille, Toulouse, Rennes, Lille, Nantes…) seront ciblés en priorité.
Dans le cadre de ces acquisitions et afin d’aider les programmes qui n’ont pas assez de précommercialisations, Foncière logement va « intervenir sur des parts de 20 à 30% d’opérations afin de booster leur démarrage » et dans le but que les banques financent les promoteurs, a expliqué Bruno Lucas, président de Foncière logement. L’objectif étant de « faciliter » la création de 5 000 logements via l’effet de levier.
Foncière logement a ainsi lancé un appel à projet depuis hier. « On arrêtera quand on en aura 1000, il faut donc se manifester le plus vite possible », a indiqué Yannick Le Meur, directeur général de l’association. Les efforts se concentreront sur les projets qui « favorisent la mobilité pour l’emploi ».
Ensuite, dans le cadre du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU), l’organisme programme la construction de 12 000 logements sur 10 ans avec 10 000 logements locatifs libres et 2 000 logements en accession, une nouveauté. « Dans certains territoires, l’accession est plus appropriée et nous devons nous adapter aux spécificités », a expliqué Bruno Lucas. « On ne construit pas de la même façon dans les quartiers de la région parisienne et ceux de la région lyonnaise… », a-t-il ajouté, précisant que Foncière logement viserait notamment la périphérie des grandes métropoles et ferait également baisser les coûts de production de « 10 à 15% ».
En Île-de-France et au cœur des métropoles, « quand l’offre est insuffisante, démolir pour reconstruire du logement à loyer libre est une nécessité impérieuse, détaille Foncière logement. Dans d’autres régions, il conviendra plutôt de remplacer des logements obsolètes et vacants par un moindre nombre de logements restructurés et plus confortables, notamment en centre-ville ».
Ces 12 000 logements seront définis « en concertation avec les collectivités locales » en intégrant les dynamiques des marchés et les besoins réels de logements des entreprises et de leurs salariés. Ils viendront s’ajouter aux 10 478 logements que gérera d’ici 2018, et à l’issue du PNRU, Foncière logement dans les QPV.
Dans un premier temps, l’association financée par Action logement lance « immédiatement » un programme d’investissement de 200 millions d’euros afin d’acquérir, dans les 15 prochains mois, 1 000 logements dans les QPV et destinés prioritairement aux salariés des entreprises privées. Les QPV d’Ile-de-France et des métropoles régionales (Lyon, Bordeaux, Marseille, Toulouse, Rennes, Lille, Nantes…) seront ciblés en priorité.
Dans le cadre de ces acquisitions et afin d’aider les programmes qui n’ont pas assez de précommercialisations, Foncière logement va « intervenir sur des parts de 20 à 30% d’opérations afin de booster leur démarrage » et dans le but que les banques financent les promoteurs, a expliqué Bruno Lucas, président de Foncière logement. L’objectif étant de « faciliter » la création de 5 000 logements via l’effet de levier.
Foncière logement a ainsi lancé un appel à projet depuis hier. « On arrêtera quand on en aura 1000, il faut donc se manifester le plus vite possible », a indiqué Yannick Le Meur, directeur général de l’association. Les efforts se concentreront sur les projets qui « favorisent la mobilité pour l’emploi ».
Ensuite, dans le cadre du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU), l’organisme programme la construction de 12 000 logements sur 10 ans avec 10 000 logements locatifs libres et 2 000 logements en accession, une nouveauté. « Dans certains territoires, l’accession est plus appropriée et nous devons nous adapter aux spécificités », a expliqué Bruno Lucas. « On ne construit pas de la même façon dans les quartiers de la région parisienne et ceux de la région lyonnaise… », a-t-il ajouté, précisant que Foncière logement viserait notamment la périphérie des grandes métropoles et ferait également baisser les coûts de production de « 10 à 15% ».
En Île-de-France et au cœur des métropoles, « quand l’offre est insuffisante, démolir pour reconstruire du logement à loyer libre est une nécessité impérieuse, détaille Foncière logement. Dans d’autres régions, il conviendra plutôt de remplacer des logements obsolètes et vacants par un moindre nombre de logements restructurés et plus confortables, notamment en centre-ville ».
Ces 12 000 logements seront définis « en concertation avec les collectivités locales » en intégrant les dynamiques des marchés et les besoins réels de logements des entreprises et de leurs salariés. Ils viendront s’ajouter aux 10 478 logements que gérera d’ici 2018, et à l’issue du PNRU, Foncière logement dans les QPV.
A.W.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Projet de loi Sapin 2 : allègement de certaines contraintes pour les collectivités
Rollon Mouchel-Blaisot : considérer l'AMF comme un lobby « confine à l'absurde »
Terrorisme, hooligans, manifestations : les débats se tendent sur les questions de sécurité
Les députés veulent rendre les opérations de débroussaillement plus efficaces
Retrouver une édition
Accéder au site