Expérimentation d'une diminution du seuils d'exposition aux champs électromagnétiques: les grandes villes demandent qu'elle soit «pilotée par l'Etat, qui doit y consacrer des moyens humains et financiers suffisants»

Outre Pau (Pyrénées-Atlantiques), Courbevoie (Hauts-de-Seine) et Grenoble (Isère), la ville de Vincennes (Val-de-Marne) a annoncé lundi soir qu'elle se portait candidate à une expérimentation d'une modification des seuils d'émission maximale des antennes relais, suggérée par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion du «Grenelle des ondes» (voir nos autres infos de ce jour). Cette démarche est «une avancée notable dans la clarification du débat quant à la politique locale de prévention des risques en matière d'antennes relais», écrit le maire (NC) de Vincennes, Laurent Lafon, dans un communiqué. «En ce sens, les maires, face à une jurisprudence souvent contradictoire, ne peuvent que s'en féliciter», ajoute le maire. De son côté, l'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) a souhaité lundi que des expérimentations de diminution des champs d'exposition soient lancées «dès cet été» et «à l'échelle des villes». Les maires des grandes villes disent, dans un communiqué, se «réjouir de la teneur des débats et de la dynamique qui ont permis de réunir pour la première fois associations, représentants d'usagers et de salariés, élus et opérateurs.» Néanmoins, ils demandent qu'à l'issue de ces travaux, «des actes concrets soient rapidement annoncés par le Gouvernement afin d'adresser un signal fort à l'ensemble de la population.» Ils demandent que les expérimentations de diminution des champs d’expositions aux champs électromagnétiques soient lancées dès cet été, à l'échelle des villes, et que cette expérimentation soit «pilotée par l'Etat, qui doit y consacrer des moyens humains et financiers suffisants.» Pour lire le communiqué de l'AMGVF, voir lien ci-dessous.

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