Enfants de Don Quichotte: le tribunal de grande instance de Toulouse rendra sa décision mardi

Le tribunal de grande instance de Toulouse rendra mardi prochain sa décision sur une éventuelle expulsion du campement des Enfants de Don Quichotte, a-t-on appris jeudi après-midi à l'issue de l'audience de référé. La mairie de Toulouse avait saisi vendredi dernier en référé le tribunal de grande instance pour occupation illégale du domaine public. Les Enfants de Don Quichotte ont installé leur campement sur les allées François Verdier, dans le centre ville, le 2 janvier. Après le rejet par l'association d'une «ultime proposition» de logement, le maire (UMP) de Toulouse Jean-Luc Moudenc avait annoncé le 24 avril ce recours en justice. Il s'était engagé à demander «le concours de la force publique» si nécessaire pour «évacuer les lieux». La mise en délibéré de la décision du TGI met les membres du campement des Enfants de Don Quichotte à l'abri de toute expulsion jusqu'à mardi. Mercredi matin, l'association, la mairie, la préfecture et la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales s'étaient entendues lors d'une réunion sur une solution proposée par la ville et portant sur le logement des 25 dernières personnes du campement. D'ici vendredi, 13 personnes devraient être logées à l'hôtel et 12 dans des préfabriqués réaménagés de l'Ile du Ramier, sur la Garonne, habituellement destinés à l'accueil hivernal d'urgence. Sur les 52 personnes présentes sur le site depuis son ouverture, la cellule de résolution des situations individuelles a réglé une quinzaine de situations tandis qu'une dizaine de sans-abri ont quitté le campement. «Si les nuits d'hôtels sont actées et si le Ramier est réaménagé, nous partirons sans heurt», a promis jeudi Florian Bricaud, l'un des porte-parole de l'association toulousaine. «Mais nous ne nous en irons pas tant que tout le monde n'aura pas de solution.»

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