Édition du mercredi 13 septembre 2017
En 2015, les Français gagnaient en moyenne 20 300 euros par an
Le niveau de vie médian des Français en 2015 s’est élevé à 20 300 euros annuels, soit 1 692 euros mensuels, selon une étude de l’Insee publiée hier. Ce revenu moyen partage la population en deux, la première moitié ayant moins et l’autre beaucoup plus. En 2015, les 10 % de personnes les plus modestes ont eu ainsi un niveau de vie inférieur à 10 860 euros par an alors que les 10 % les plus aisés ont eu un niveau de vie au moins 3,5 fois supérieur, au-delà de 37 510 euros.
L’Insee observe également que le taux de pauvreté est resté stable en France en 2015 par rapport à 2014, concernant 14,2 % de la population, soit 8,9 millions de personnes. Les personnes touchées sont celles vivant en-dessous du seuil de pauvreté monétaire de 1 015 euros par mois, seuil égal à 60 % du niveau de vie médian de la population. Le taux de pauvreté enregistré en 2015 est supérieur de 0,2 point à celui de 2014, mais cet écart n'est « pas significatif d'un point de vue statistique », note l’institut.
« Fait notable » de 2015, l'intensité de la pauvreté a, selon l’Insee, diminué. La moitié des personnes pauvres avaient ainsi un niveau de vie inférieur à 815 euros par mois, (19,6 % de moins que le seuil de pauvreté), alors qu'en 2014, elles avaient un revenu inférieur à 807 euros par mois (20,1 % de moins que le seuil de pauvreté d'alors, de 1 010 euros par mois). Ces chiffres s’expliquent « essentiellement » par des hausses de prestations sociales, comme la majoration de 9 % du complément familial versé aux familles nombreuses les moins aisées ou encore la nouvelle revalorisation de 2 % du revenu de solidarité active (RSA). La pauvreté reste « très liée au statut d'activité » : 37,6 % des chômeurs sont pauvres, contre 17,3 % des indépendants et 6,5 % des salariés, l'Insee recensant par ailleurs un peu plus de 7 % de retraités pauvres.
Plus généralement, le niveau de vie médian de l'ensemble de la population, de 20 300 euros par an, a poursuivi la stagnation observée depuis le début de la crise en 2008 malgré une légère augmentation.
A l’autre bout de l’échelle, le niveau de vie des 10 % les plus aisés (au-dessus de 37 510 euros par an) est reparti à la hausse après trois années de baisse. Le rapport entre les niveaux de vie des 20 % les plus aisés et ceux des 20 % les plus modestes reste stable, indique enfin l’institut.
Télécharger l’étude de l’Insee.
L’Insee observe également que le taux de pauvreté est resté stable en France en 2015 par rapport à 2014, concernant 14,2 % de la population, soit 8,9 millions de personnes. Les personnes touchées sont celles vivant en-dessous du seuil de pauvreté monétaire de 1 015 euros par mois, seuil égal à 60 % du niveau de vie médian de la population. Le taux de pauvreté enregistré en 2015 est supérieur de 0,2 point à celui de 2014, mais cet écart n'est « pas significatif d'un point de vue statistique », note l’institut.
« Fait notable » de 2015, l'intensité de la pauvreté a, selon l’Insee, diminué. La moitié des personnes pauvres avaient ainsi un niveau de vie inférieur à 815 euros par mois, (19,6 % de moins que le seuil de pauvreté), alors qu'en 2014, elles avaient un revenu inférieur à 807 euros par mois (20,1 % de moins que le seuil de pauvreté d'alors, de 1 010 euros par mois). Ces chiffres s’expliquent « essentiellement » par des hausses de prestations sociales, comme la majoration de 9 % du complément familial versé aux familles nombreuses les moins aisées ou encore la nouvelle revalorisation de 2 % du revenu de solidarité active (RSA). La pauvreté reste « très liée au statut d'activité » : 37,6 % des chômeurs sont pauvres, contre 17,3 % des indépendants et 6,5 % des salariés, l'Insee recensant par ailleurs un peu plus de 7 % de retraités pauvres.
Plus généralement, le niveau de vie médian de l'ensemble de la population, de 20 300 euros par an, a poursuivi la stagnation observée depuis le début de la crise en 2008 malgré une légère augmentation.
A l’autre bout de l’échelle, le niveau de vie des 10 % les plus aisés (au-dessus de 37 510 euros par an) est reparti à la hausse après trois années de baisse. Le rapport entre les niveaux de vie des 20 % les plus aisés et ceux des 20 % les plus modestes reste stable, indique enfin l’institut.
Télécharger l’étude de l’Insee.
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