Édition du jeudi 4 janvier 2007
Droit au logement opposable: les grandes villes se disent «déjà mobilisées»
LAssociation des maires de grandes villes de France (AMGVF) se félicite dans un communiqué «que le gouvernement décide de donner davantage de contenu au droit au logement opposable. Il confirme cependant quil est important davancer avec vigilance sur les modalités de mise en application de ce droit. A ce titre, un calendrier de mise en uvre progressive paraît très adapté aux contraintes des collectivités.»
Dans cette perspective, le principe dune «concertation nationale» pour répondre à la définition des obligations de l'Etat et de la répartition des compétences au niveau local paraît utile à lAssociation. Celle-ci est très mobilisée sur ces questions depuis le mois de juin dernier, date de lancement de la lettre de mission dévolue au Haut comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD).
LAMGVF rappelle que les positions dans lassociation sont «contrastées sur ce sujet»: la responsabilité risque de peser sur les épaules des maires et présidents dEPCI, sans quils aient les moyens de répondre à cette demande. Les villes sont en effet des pompes aspirantes de la pauvreté et il paraît nécessaire de se pencher sur la problématique daccompagnement social avec le département.
Elle rappelle que lapplication de la loi SRU, qui vise à mieux répartir les logements sociaux, constitue un levier indispensable dans la mise en uvre de ce droit au logement.
Parmi les conditions que mettent les maires de grandes villes «avant de pouvoir sengager plus avant dans ce domaine sensible», figure celle de voir L'Etat «rester le garant du droit au logement. En la matière il ne peut y avoir qu'une responsabilité partagée».
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