Devant le congrès de l'ADF, Bernard Derosier a «dénoncé la remise en cause par la réforme gouvernementale du paritarisme au sein du CSFPT»

Bernard Derosier, président du Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale (CSFPT), indique dans un communiqué qu’il est intervenu, lors du 78ème congrès de l’Assemblée des départements de France (voir nos autres infos de ce jour), sur le projet de loi relatif à la rénovation du dialogue social dans la fonction publique territoriale. Il a «dénoncé la remise en cause par la réforme gouvernementale du paritarisme au sein du CSFPT.» Il rappelle que «le CSFPT est une instance paritaire performante. Son fonctionnement permet de prendre en compte les contraintes des employeurs locaux tout en répondant aux besoins des agents et en faisant progresser le droit statutaire.» Or, écrit-il dans son communiqué, «priver de droit de vote une des parties représentatives, ce n’est pas "rénover" le dialogue social mais c’est revenir en arrière en limitant le dialogue à un seul acteur, l’Etat, au mépris des quelques 50.000 employeurs publics locaux.» Bernard Derosier a appelé à «l’élaboration d’une réforme partagée avec l’ensemble des acteurs concernés: les citoyens, les agents et les employeurs publics.» Pour lui, «définir l’avenir du service public, l’adapter aux besoins et aux attentes de la population, tels doivent être les objectifs poursuivis par cette réforme.» Voir nos dernières informations sur ce sujet en lien ci-dessous.

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