Édition du mercredi 13 juin 2012
Devant le CESE, le président de la République est revenu sur sa «nouvelle étape de la décentralisation»
Invité hier mardi 12 juin par Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), François Hollande a tenu à souligner que le CESE «prouve que notre Nation peut être rassemblée. Vous êtes une des expressions de la vitalité de notre Nation (…) de la variété de ses formes et de ses sensibilités.» S'adressant directement au CESE, le président de la République a expliqué qu'il avait besoin de son «engagement», de sa «liberté», de son «indépendance». «Ensemble, nous devons redresser la France, nous avons à la réconcilier avec elle-même (…) rien n'est inaccessible à un peuple lucide, conscient de lui-même et confiant en son destin.»
Il a aussi exprimé son souhait que le Parlement puisse mieux articuler ses travaux avec ceux du CESE, notamment avec plus de saisines.
Dans son intervention, le président de la République est revenu sur sa «nouvelle étape de la décentralisation» rappelant que «l'État n'est pas la Nation à lui seul. (…) Il ne peut pas prétendre tout faire tout seul», sinon «il se condamne à l'inefficacité voire à l'impuissance».
«Nous devons faire le clair sur les modes de financements, donner une plus grande lisibilité et donner plus de réponses à ceux qui sont les plus proches de nos citoyens». Cela passera par «davantage de moyens aux régions». «Les régions auront ainsi davantage de moyens sur les transports, ou sur la formation professionnelle», a-t-il annoncé. Quant aux départements, ils doivent «se tourner autour de politiques de solidarité et de proximité.» Les nouvelles entités urbaines comme «les métropoles, les communautés d'agglomération» doivent être «des vecteurs de croissance» mais pas une collectivité «qui viendrait se surajouter».
Pour relancer la France, le Président a mis en avant le dialogue. «L'enjeu est bien là , pour répondre à l'urgence, mieux vaut prendre son temps» a souligné le chef de l'État, invoquant «le dialogue et le temps de la concertation».
«Le dialogue n'est pas un obstacle sur le chemin des décisions mais permet de les prendre et de les appliquer clairement. Il doit être un processus constant et cohérent», que le président souhaite «inscrire dans la pratique mais aussi dans la lettre» à travers la Constitution. «Aucune proposition de loi modifiant les conditions de vie au travail ne devra être adoptée sans une concertation préalable des partenaires sociaux», a-t-il ainsi affirmé.
- Pour accéder à la vidéo du discours de François Hollande, utiliser le premier lien ci-dessous.
- Pour lire le texte du discours, utiliser le second lien ci-dessous.
Il a aussi exprimé son souhait que le Parlement puisse mieux articuler ses travaux avec ceux du CESE, notamment avec plus de saisines.
Dans son intervention, le président de la République est revenu sur sa «nouvelle étape de la décentralisation» rappelant que «l'État n'est pas la Nation à lui seul. (…) Il ne peut pas prétendre tout faire tout seul», sinon «il se condamne à l'inefficacité voire à l'impuissance».
«Nous devons faire le clair sur les modes de financements, donner une plus grande lisibilité et donner plus de réponses à ceux qui sont les plus proches de nos citoyens». Cela passera par «davantage de moyens aux régions». «Les régions auront ainsi davantage de moyens sur les transports, ou sur la formation professionnelle», a-t-il annoncé. Quant aux départements, ils doivent «se tourner autour de politiques de solidarité et de proximité.» Les nouvelles entités urbaines comme «les métropoles, les communautés d'agglomération» doivent être «des vecteurs de croissance» mais pas une collectivité «qui viendrait se surajouter».
Pour relancer la France, le Président a mis en avant le dialogue. «L'enjeu est bien là , pour répondre à l'urgence, mieux vaut prendre son temps» a souligné le chef de l'État, invoquant «le dialogue et le temps de la concertation».
«Le dialogue n'est pas un obstacle sur le chemin des décisions mais permet de les prendre et de les appliquer clairement. Il doit être un processus constant et cohérent», que le président souhaite «inscrire dans la pratique mais aussi dans la lettre» à travers la Constitution. «Aucune proposition de loi modifiant les conditions de vie au travail ne devra être adoptée sans une concertation préalable des partenaires sociaux», a-t-il ainsi affirmé.
- Pour accéder à la vidéo du discours de François Hollande, utiliser le premier lien ci-dessous.
- Pour lire le texte du discours, utiliser le second lien ci-dessous.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2