Édition du mardi 19 février 2013
Deux scénarios pour l'Agence française de la biodiversité
La future Agence française de la biodiversité, voulue par le président de la République, François Hollande, pourrait regrouper différents établissements existants en charge de la protection de la nature et compter jusqu'à 1 000 agents, selon les deux spécialistes missionnés pour en définir les contours. Dans un rapport remis vendredi dernier à la ministre de l'Ecologie, Jean-Marc Michel et Bernard Chevassus-au-Louis avancent deux « scénarios » principaux pour définir le périmètre de cette future agence censée aider les collectivités locales, les entreprises et les associations à mieux prendre en compte les espèces végétales et animales.
Le premier scénario, plus modeste, se limiterait à regrouper les organismes chargés des aires protégées. Cela « n'apporterait pas de réelle valeur ajoutée par rapport à la situation actuelle », notent toutefois les deux experts dans leur rapport.
La deuxième proposition élargit le périmètre aux organismes dédiés à la « connaissance », comme l'Observatoire national de la biodiversité, mais aussi à ceux en charge de la «biodiversité ordinaire », dont l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de l'Office de l'eau et des milieux aquatiques (Onema).
Ce deuxième scénario, précisent les experts, est « ambitieux » mais aussi « assez complexe », et « aboutirait à la création d'un établissement d'environ 1 000 agents, avec un budget d'environ 150 millions d'euros ».
La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a indiqué « pencher » pour cette deuxième hypothèse. A partir d’aujourd’hui, des discussions menées avec les partenaires du Grenelle de l'environnement vont permettre de « valider les missions » de l’agence avant d'aborder la question des moyens, a-t-elle souligné. L’Agence française de la biodiversité doit figurer dans une loi-cadre attendue pour la mi-2013.
Télécharger le rapport.
Le premier scénario, plus modeste, se limiterait à regrouper les organismes chargés des aires protégées. Cela « n'apporterait pas de réelle valeur ajoutée par rapport à la situation actuelle », notent toutefois les deux experts dans leur rapport.
La deuxième proposition élargit le périmètre aux organismes dédiés à la « connaissance », comme l'Observatoire national de la biodiversité, mais aussi à ceux en charge de la «biodiversité ordinaire », dont l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de l'Office de l'eau et des milieux aquatiques (Onema).
Ce deuxième scénario, précisent les experts, est « ambitieux » mais aussi « assez complexe », et « aboutirait à la création d'un établissement d'environ 1 000 agents, avec un budget d'environ 150 millions d'euros ».
La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a indiqué « pencher » pour cette deuxième hypothèse. A partir d’aujourd’hui, des discussions menées avec les partenaires du Grenelle de l'environnement vont permettre de « valider les missions » de l’agence avant d'aborder la question des moyens, a-t-elle souligné. L’Agence française de la biodiversité doit figurer dans une loi-cadre attendue pour la mi-2013.
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