Édition du lundi 8 octobre 2012
Des maires du Pas-de-Calais se mobilisent pour leur sous-préfecture
Alors que le gouvernement réfléchit à la réorganisation du réseau des sous-préfectures, qui pourrait passer par la suppression de certaines d’entre elles (voire Maire info du 13 septembre), 150 maires du Pas-de-Calais se sont rassemblés, vendredi dernier, devant la sous-préfecture de Montreuil-sur-mer, pour remettre au sous-préfet une pétition demandant le maintien de cette structure.
Cette mobilisation s’est faite à l’initiative du député-maire du Touquet-Paris-Plage, Denis Fasquelle (UMP), qui se félicite qu’elle ait dépassé les clivages politiques puisque les 164 maires de sa circonscription, « toutes tendances politiques confondues », ont signé la pétition. Pour Denis Fasquelle, le rôle des sous-préfectures est « essentiel » dans les territoires ruraux qui ne bénéficient pas, comme dans les territoires urbains, de suffisamment d’agents pour « aider les élus à monter leurs projets ». Les maires ruraux doivent donc « s’appuyer sur les sous-préfectures pour monter les projets et aller chercher des subventions. »
« Si on démantèle les services de l'État dans les territoires ruraux, on n'a plus de conseil, a affirmé Denis Fasquelle. Il y a 400 000 textes qui s'appliquent pour les maires. Nous avons besoin des services de l'État car nous n’avons pas de services juridiques vers lesquels nous tourner dans les agglomérations. C'est un problème d'égalité des territoires. Aujourd'hui, il y a une cassure au détriment des territoires ruraux et il ne faut pas que cette cassure s'aggrave pour une économie qui n'en vaut pas la peine ».
Cette mobilisation s’est faite à l’initiative du député-maire du Touquet-Paris-Plage, Denis Fasquelle (UMP), qui se félicite qu’elle ait dépassé les clivages politiques puisque les 164 maires de sa circonscription, « toutes tendances politiques confondues », ont signé la pétition. Pour Denis Fasquelle, le rôle des sous-préfectures est « essentiel » dans les territoires ruraux qui ne bénéficient pas, comme dans les territoires urbains, de suffisamment d’agents pour « aider les élus à monter leurs projets ». Les maires ruraux doivent donc « s’appuyer sur les sous-préfectures pour monter les projets et aller chercher des subventions. »
« Si on démantèle les services de l'État dans les territoires ruraux, on n'a plus de conseil, a affirmé Denis Fasquelle. Il y a 400 000 textes qui s'appliquent pour les maires. Nous avons besoin des services de l'État car nous n’avons pas de services juridiques vers lesquels nous tourner dans les agglomérations. C'est un problème d'égalité des territoires. Aujourd'hui, il y a une cassure au détriment des territoires ruraux et il ne faut pas que cette cassure s'aggrave pour une économie qui n'en vaut pas la peine ».
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