Édition du vendredi 19 février 2010
Découpage électoral: Alain Marleix souligne que «c'est la première fois qu'un découpage électoral aura été effectué en suivant la procédure classique de la répartition des tâches entre le Gouvernement et le pouvoir législatif»
Alain Marleix, secrétaire dEtat à lIntérieur et aux Collectivités territoriales, s'est félicité, dans un communiqué, de la déclaration conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel de la loi ratifiant lordonnance du 29 juillet 2009 qui délimite les circonscriptions délection des députés (voir nos autres informations de ce jour). Cette validation «permet lentrée en vigueur de lajustement de la carte électorale».
Il rappelle que «cest la première fois quun découpage électoral aura été effectué en suivant la procédure classique de la répartition des tâches entre le Gouvernement et le pouvoir législatif: vote dune loi dhabilitation à lautomne 2008; publication de lordonnance à lété 2009; vote de la loi de ratification à lautomne 2009.»
Cest aussi la «première fois», dit-il, «quun découpage électoral aura été réalisé avec autant de contraintes: plafonnement, et non pas augmentation, du nombre total de députés; réduction de 14 sièges dans les départements du fait de la création de nouvelles circonscriptions pour des collectivités dOutre-mer et pour les Français de létranger; précédent découpage effectué sur la base dun recensement datant de 25 ans; représentation des 577 circonscriptions actuelles par des députés en place, élus sur des territoires délimités en 1986, ayant connu cinq élections législatives, et dont 60% ont dû être modifiées.»
Cest également la «première fois», ajoute le secrétaire dEtat, «quun découpage électoral aura été élaboré avec autant de garanties et de transparence : très large concertation républicaine, obligation de respecter les critères fixés par la loi dhabilitation et complétés par la jurisprudence du Conseil constitutionnel ; examen pendant deux mois, et à deux reprises, du projet par une commission indépendante, élevée par la Constitution au rang dune institution de la République, composée pour moitié de magistrats désignés par leurs pairs, pour moitié sur le modèle du Conseil constitutionnel, et dont les avis ont été publiés au Journal officiel; étude complète du projet, modifié pour tenir compte de ces avis, par le Conseil dEtat.»
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