Édition du mardi 1er juillet 2014
De plus en plus de jeunes chômeurs frappent aux portes des missions locales
La Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares) vient de publier une étude sur l’activité des missions locales en 2012 et 2013. Les missions locales, qui ont pour but d’accompagner les jeunes de 16 à 26 ans à accéder à l’emploi, ont connu en 2013 un pic d’activité « historique » : elles ont reçu 1 446 000 jeunes – dont 534 000 jeunes accueillis pour la première fois. Il s’agit d’une hausse de 10 % en deux ans, qui est parallèle à la hausse du chômage et en particulier du chômage des jeunes.
Le profil des jeunes reçus dans les missions locales évolue un peu : de plus en plus nombreux sont les bacheliers à se retrouver en situation de recherche d’emploi (36 %). En 2005, ils n’étaient que 27 %. L’étude constate également que les jeunes sont « de plus en plus dépendants en matière de logement et de transport » : aujourd’hui, 74 % des jeunes hommes et 61 % des jeunes femmes reçus par les missions locales sont encore hébergés chez leurs parents ou d’autres membres de leur famille. De même, 60 % des jeunes reçus en premier accueil n’ont « aucun moyen de transport individuel motorisé » – la proportion s’élève même à 65 % pour les jeunes femmes. Ce chiffre permet de mesurer l’incidence du réseau de transports collectifs sur la recherche d’emploi : sans transports en commun, ces jeunes sont encore plus handicapés pour trouver un travail si celui-ci est un peu éloigné de chez eux.
La Dares s’est aussi penchée sur les résultats obtenus grâce aux missions locales. 219 000 jeunes reçus ont été dirigés vers une formation (c’est – 3 % par rapport à l’année précédente) ; 593 000 d’entre eux ont signé un contrat de travail dans l’année 2013. Ce chiffre, note la Dares, « est en baisse de 7 % par rapport à 2011, alors même que le nombre de jeunes reçus s’est accru de 8 % » dans la même période. Le type de contrats signés a nettement évolué : les contrats « classiques » sont en chute libre (notamment l’intérim, -16 %, et les CDI, -19 %). Ce sont les contrats aidés qui compensent un peu cette baisse : 133 000 contrats aidés ont été signés en 2013, suite à l’instauration des contrats d’avenir fin 2012.
La Dares a enfin établi un palmarès des taux d’accès à la formation et à l’emploi par région, constatant « des disparités importantes ». Le taux d’accès à l’emploi dans les six premiers mois de suivi par les missions locales est par exemple de 36,5 % dans le Limousin, et supérieur à 30 % en Champagne-Ardenne ou en Auvergne. Il tombe sous les 25 % en Ile-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais, et sous les 15 % dans les Outre-mer.
Télécharger l’étude de la Dares.
Le profil des jeunes reçus dans les missions locales évolue un peu : de plus en plus nombreux sont les bacheliers à se retrouver en situation de recherche d’emploi (36 %). En 2005, ils n’étaient que 27 %. L’étude constate également que les jeunes sont « de plus en plus dépendants en matière de logement et de transport » : aujourd’hui, 74 % des jeunes hommes et 61 % des jeunes femmes reçus par les missions locales sont encore hébergés chez leurs parents ou d’autres membres de leur famille. De même, 60 % des jeunes reçus en premier accueil n’ont « aucun moyen de transport individuel motorisé » – la proportion s’élève même à 65 % pour les jeunes femmes. Ce chiffre permet de mesurer l’incidence du réseau de transports collectifs sur la recherche d’emploi : sans transports en commun, ces jeunes sont encore plus handicapés pour trouver un travail si celui-ci est un peu éloigné de chez eux.
La Dares s’est aussi penchée sur les résultats obtenus grâce aux missions locales. 219 000 jeunes reçus ont été dirigés vers une formation (c’est – 3 % par rapport à l’année précédente) ; 593 000 d’entre eux ont signé un contrat de travail dans l’année 2013. Ce chiffre, note la Dares, « est en baisse de 7 % par rapport à 2011, alors même que le nombre de jeunes reçus s’est accru de 8 % » dans la même période. Le type de contrats signés a nettement évolué : les contrats « classiques » sont en chute libre (notamment l’intérim, -16 %, et les CDI, -19 %). Ce sont les contrats aidés qui compensent un peu cette baisse : 133 000 contrats aidés ont été signés en 2013, suite à l’instauration des contrats d’avenir fin 2012.
La Dares a enfin établi un palmarès des taux d’accès à la formation et à l’emploi par région, constatant « des disparités importantes ». Le taux d’accès à l’emploi dans les six premiers mois de suivi par les missions locales est par exemple de 36,5 % dans le Limousin, et supérieur à 30 % en Champagne-Ardenne ou en Auvergne. Il tombe sous les 25 % en Ile-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais, et sous les 15 % dans les Outre-mer.
Télécharger l’étude de la Dares.
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