Édition du lundi 14 décembre 2015
COP21 : un accord a été trouvé
Après 13 jours d'intenses négociations, les 195 pays réunis pour la conférence de Paris pour le climat sont parvenus à un accord, samedi 12 décembre. Selon les mots de Laurent Fabius, président de la COP21, le texte adopté est « juste, durable, dynamique, équilibré, et juridiquement contraignant ». Avec cette entente, le monde entier s'est engagé sur une limitation de la hausse de la température « bien en deçà de 2°C », une révision « tous les 5 ans » de ces objectifs et une aide financière conséquente aux pays du Sud, samedi 12 décembre au Bourget
Le texte propose de limiter la hausse de la température « bien en deçà de 2°C » et de « poursuivre les efforts pour limiter la hausse de la température à 1,5°C ». Plusieurs politiques doivent être conjuguées pour parvenir à cet objectif : des mesures d'économies d'énergie, d'avantages d'investissements dans les énergies renouvelables, une politique de reboisement des forêts. De nombreux pays, notamment les États insulaires menacés par la montée du niveau de la mer, mettent en avant qu'ils sont en danger au-delà d'une hausse de 1,5°C.
Sur 195 pays, 186 ont annoncé des mesures pour limiter ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à horizon 2025-2030. Mais même si elles étaient respectées, la hausse du mercure serait ramenée à environ 3°C.
Pour atteindre l'objectif « bien en-deçà de 2°C », le texte propose « un pic des émissions de gaz à effet de serre le plus tôt possible » et « d'entreprendre des réductions rapides ensuite [...] afin de parvenir à un équilibre entre émissions » dues aux activités humaines et celles « absorbées par les puits de carbone durant la seconde moitié du siècle », une référence possible aux forêts mais aussi à la technique du captage et stockage du CO2.
Un des dispositifs clés de l'accord est la mise en place d'un mécanisme de révision des engagements nationaux qui restent volontaires. Elle devra avoir lieu tous les cinq ans et chacune « représentera une progression » par rapport à la précédente. La première révision obligatoire aurait lieu en 2025, après un bilan de l'action collective en 2023.
Les ONG jugent ce mécanisme trop tardif pour espérer rester sous les 2°C.
En 2009, les pays riches ont promis de verser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement. Ces derniers exigent ensuite une progression de cette somme et plus de clarté sur les moyens d'y parvenir. Le texte acte que cette somme de 100 milliards de dollars n'est qu'un « plancher », et qu'en 2025, un nouvel objectif chiffré sera posé sur la table.
Par ailleurs, les pays développés ne voulaient plus être seuls à payer et demandaient une contribution aux pays comme la Chine, la Corée du sud, Singapour, les riches pays pétroliers... La formule proposée est que « les pays développés doivent apporter des ressources financières pour aider les pays en développement » à s'adapter aux effets du changement et à prendre des mesures pour réduire leurs émissions. « D'autres parties (pays ou groupe de pays) sont encouragées à apporter un soutien sur une base volontaire ». (AFP)
Télécharger l'Accord de Paris.
Le texte propose de limiter la hausse de la température « bien en deçà de 2°C » et de « poursuivre les efforts pour limiter la hausse de la température à 1,5°C ». Plusieurs politiques doivent être conjuguées pour parvenir à cet objectif : des mesures d'économies d'énergie, d'avantages d'investissements dans les énergies renouvelables, une politique de reboisement des forêts. De nombreux pays, notamment les États insulaires menacés par la montée du niveau de la mer, mettent en avant qu'ils sont en danger au-delà d'une hausse de 1,5°C.
Sur 195 pays, 186 ont annoncé des mesures pour limiter ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à horizon 2025-2030. Mais même si elles étaient respectées, la hausse du mercure serait ramenée à environ 3°C.
Pour atteindre l'objectif « bien en-deçà de 2°C », le texte propose « un pic des émissions de gaz à effet de serre le plus tôt possible » et « d'entreprendre des réductions rapides ensuite [...] afin de parvenir à un équilibre entre émissions » dues aux activités humaines et celles « absorbées par les puits de carbone durant la seconde moitié du siècle », une référence possible aux forêts mais aussi à la technique du captage et stockage du CO2.
Un des dispositifs clés de l'accord est la mise en place d'un mécanisme de révision des engagements nationaux qui restent volontaires. Elle devra avoir lieu tous les cinq ans et chacune « représentera une progression » par rapport à la précédente. La première révision obligatoire aurait lieu en 2025, après un bilan de l'action collective en 2023.
Les ONG jugent ce mécanisme trop tardif pour espérer rester sous les 2°C.
En 2009, les pays riches ont promis de verser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement. Ces derniers exigent ensuite une progression de cette somme et plus de clarté sur les moyens d'y parvenir. Le texte acte que cette somme de 100 milliards de dollars n'est qu'un « plancher », et qu'en 2025, un nouvel objectif chiffré sera posé sur la table.
Par ailleurs, les pays développés ne voulaient plus être seuls à payer et demandaient une contribution aux pays comme la Chine, la Corée du sud, Singapour, les riches pays pétroliers... La formule proposée est que « les pays développés doivent apporter des ressources financières pour aider les pays en développement » à s'adapter aux effets du changement et à prendre des mesures pour réduire leurs émissions. « D'autres parties (pays ou groupe de pays) sont encouragées à apporter un soutien sur une base volontaire ». (AFP)
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