Édition du mercredi 11 septembre 2013
Cécile Duflot : le débat sur le logement « détermine une part de l'avenir » de la France
Dans un discours introductif de près d’une demi-heure, la ministre du Logement, Cécile Duflot, a défendu hier à l'Assemblée nationale le volontarisme et la réponse globale de son projet de loi face à la crise du logement, évoquant un débat « qui détermine une part de l'avenir » de la France. « Notre pays est confronté à une fracture résidentielle d'une telle ampleur qu'elle constitue une bombe à retardement », a affirmé la ministre devant les députés qui entamaient la lecture du projet de loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové (ALUR).
Sur ce texte « qui tourne le dos aux approches précédentes » par « une approche globale » et qui incarne « une philosophie de progrès social », elle a appelé à un débat « sans crainte de la confrontation mais sans peur du consensus ».
Face à la « responsabilité collective » dans la crise du logement et à « des décennies de laisser faire », la ministre a jugé impératif de « retrouver le chemin du volontarisme ». « L'Etat ne peut pas tout faire, mais nous ne pouvons rester sans rien faire », selon Cécile Duflot pour qui le logement est « un bien de première nécessité ».
A propos de l'une des mesures phares de son texte, la création controversée d'une garantie universelle pour le logement (Gul), la ministre a vanté « une mesure de progrès social, un système responsabilisant », et « en rien un nouveau monstre technocratique », tout en démentant toute « forme de naïveté » sur la situation inextricable de certains propriétaires. « Je ne souffrirai pas que de pseudos obstacles techniques privent des millions de Françaises et de Français de cette avancée considérable », a-t-elle aussi prévenu.
Cécile Duflot a aussi cherché à répondre aux critiques sur l'encadrement des loyers, récusant l'idée que son projet « découragerait l'investissement locatif et toucherait au portefeuille des petits propriétaires » ou celle qu'il « ferait baisser le loyer des riches mais pas celui des pauvres ».
Hier également, une trentaine d'acteurs du marché de l'immobilier, qui contestent toute envolée récente des loyers, ont annoncé la mise en place au niveau national de leur propre observatoire, accessible au grand public, concurrent de ceux prévus au plan local par le gouvernement.
Ce nouvel observatoire, « le plus large possible, mis à jour quotidiennement, intègre tous les professionnels de l'immobilier et tous les organismes publics et para-publics qui veulent avoir une base d'observation des loyers la plus fiable possible », a déclaré à la presse François Davy, président de Clameur, observatoire privé des marchés locatifs privés, et du réseau d'agences immobilières Foncia.
Sur ce texte « qui tourne le dos aux approches précédentes » par « une approche globale » et qui incarne « une philosophie de progrès social », elle a appelé à un débat « sans crainte de la confrontation mais sans peur du consensus ».
Face à la « responsabilité collective » dans la crise du logement et à « des décennies de laisser faire », la ministre a jugé impératif de « retrouver le chemin du volontarisme ». « L'Etat ne peut pas tout faire, mais nous ne pouvons rester sans rien faire », selon Cécile Duflot pour qui le logement est « un bien de première nécessité ».
A propos de l'une des mesures phares de son texte, la création controversée d'une garantie universelle pour le logement (Gul), la ministre a vanté « une mesure de progrès social, un système responsabilisant », et « en rien un nouveau monstre technocratique », tout en démentant toute « forme de naïveté » sur la situation inextricable de certains propriétaires. « Je ne souffrirai pas que de pseudos obstacles techniques privent des millions de Françaises et de Français de cette avancée considérable », a-t-elle aussi prévenu.
Cécile Duflot a aussi cherché à répondre aux critiques sur l'encadrement des loyers, récusant l'idée que son projet « découragerait l'investissement locatif et toucherait au portefeuille des petits propriétaires » ou celle qu'il « ferait baisser le loyer des riches mais pas celui des pauvres ».
Hier également, une trentaine d'acteurs du marché de l'immobilier, qui contestent toute envolée récente des loyers, ont annoncé la mise en place au niveau national de leur propre observatoire, accessible au grand public, concurrent de ceux prévus au plan local par le gouvernement.
Ce nouvel observatoire, « le plus large possible, mis à jour quotidiennement, intègre tous les professionnels de l'immobilier et tous les organismes publics et para-publics qui veulent avoir une base d'observation des loyers la plus fiable possible », a déclaré à la presse François Davy, président de Clameur, observatoire privé des marchés locatifs privés, et du réseau d'agences immobilières Foncia.
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