Édition du vendredi 15 janvier 2016
Bercy annonce 4 milliards d'euros de moins sur le déficit prévu
Lors de ses vœux à la presse, le ministre des Finances Michel Sapin a annoncé hier que le déficit budgétaire de l’Etat s’établissait à 70,5 milliards pour l’année 2015, en baisse de 15 milliards d’euros par rapport à 2014. Il a ainsi atteint son plus bas niveau depuis 2008. Le ministre des Finances s’est ainsi félicité d’un meilleur résultat qu’espéré puisque le déficit de l’Etat s’est établi « près de 4 milliards d’euros en deçà de l’objectif de la loi de finances initiale (74,4 milliards d’euros) et près de 3 milliards sous celui de la loi de finances rectificative ». Résultats, selon lui, d’une bonne gestion budgétaire : « C’est la démonstration de notre sérieux budgétaire qui nous a permis de financer nos dépenses supplémentaires, notamment de sécurité ».
Selon Bercy, la dépense hors charge de la dette et pensions aurait diminué de 1,4 milliard d’euros par rapport à 2014 et la dépense totale de 1, 8 milliard. Par ailleurs, les recettes de l’Etat seraient supérieures de 1,2 milliard d’euros au niveau de la loi de finances initiale et le solde des comptes spéciaux serait en amélioration de 1,8 milliard d’euros par rapport à la prévision initiale.
Les collectivités territoriales ont d’ailleurs largement pris leur part, en 2015, dans cette réduction du déficit de l’Etat avec une baisse de leurs dotations de 3,6 milliards d’euros qui se poursuivra en 2016. Si Bercy peut se réjouir de ces résultats, c'est notamment au détriment des collectivités territoriales où les élus locaux voient leurs budgets déjà fragilisés.
Pour 2016, Michel Sapin a annoncé en substance que le gouvernement ne laisserait, pas davantage que l’an passé, filer les déficits, le gouvernement s’étant engagé à ramener le déficit public à 3,3 % du PIB : « Nous devrons en 2016, puis en 2017, poursuivre la réduction de notre déficit comme nous nous y sommes engagés ; c’est une question de crédibilité mais c’est surtout la condition nécessaire pour pouvoir financer nos priorités au premier rang desquelles la sécurité des Français et une mobilisation accrue pour l’emploi. »
L’objectif final du gouvernement reste toujours de ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3% en 2017. « Nous y serons, nous prenons tous les moyens pour y être », a affirmé le ministre des Finances. Les résultats annoncés, hier, conforteraient, selon ce dernier, « la prévision du gouvernement d’un déficit de l’ensemble des administrations publiques de 3,8% » en 2015. Mais Bruxelles, qui a déjà accordé deux délais à la France, reste sceptique. Pour l’année de l’élection présidentielle, elle anticipe toujours un déficit français à 3,3%, contesté par Paris. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a d’ailleurs exclu, hier, que la France puisse bénéficier d’un quelconque délai supplémentaire.
Selon Bercy, la dépense hors charge de la dette et pensions aurait diminué de 1,4 milliard d’euros par rapport à 2014 et la dépense totale de 1, 8 milliard. Par ailleurs, les recettes de l’Etat seraient supérieures de 1,2 milliard d’euros au niveau de la loi de finances initiale et le solde des comptes spéciaux serait en amélioration de 1,8 milliard d’euros par rapport à la prévision initiale.
Les collectivités territoriales ont d’ailleurs largement pris leur part, en 2015, dans cette réduction du déficit de l’Etat avec une baisse de leurs dotations de 3,6 milliards d’euros qui se poursuivra en 2016. Si Bercy peut se réjouir de ces résultats, c'est notamment au détriment des collectivités territoriales où les élus locaux voient leurs budgets déjà fragilisés.
Pour 2016, Michel Sapin a annoncé en substance que le gouvernement ne laisserait, pas davantage que l’an passé, filer les déficits, le gouvernement s’étant engagé à ramener le déficit public à 3,3 % du PIB : « Nous devrons en 2016, puis en 2017, poursuivre la réduction de notre déficit comme nous nous y sommes engagés ; c’est une question de crédibilité mais c’est surtout la condition nécessaire pour pouvoir financer nos priorités au premier rang desquelles la sécurité des Français et une mobilisation accrue pour l’emploi. »
L’objectif final du gouvernement reste toujours de ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3% en 2017. « Nous y serons, nous prenons tous les moyens pour y être », a affirmé le ministre des Finances. Les résultats annoncés, hier, conforteraient, selon ce dernier, « la prévision du gouvernement d’un déficit de l’ensemble des administrations publiques de 3,8% » en 2015. Mais Bruxelles, qui a déjà accordé deux délais à la France, reste sceptique. Pour l’année de l’élection présidentielle, elle anticipe toujours un déficit français à 3,3%, contesté par Paris. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a d’ailleurs exclu, hier, que la France puisse bénéficier d’un quelconque délai supplémentaire.
A.W.
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