Édition du lundi 30 janvier 2017
Benoît Hamon vainqueur des primaires de la gauche
Benoît Hamon a largement remporté le second tour de la primaire de la « Belle alliance populaire », en battant Manuel Valls avec presque 59 % des voix. Si son programme ne contient pas de chapitre spécifique sur les collectivités territoriales, plusieurs des mesures qu’il défend impacteraient directement les communes.
À 49 ans, Benoît Hamon, membre du Parti socialiste depuis 1986, a été élu à plusieurs reprises mais n’a jamais été maire : il a été député européen de 2004 à 2009, député des Yvelines élu en 2012 mais n’ayant siégé qu’à partir de 2014, après sa sortie du gouvernement. Il est également conseiller régional d’Île-de-France depuis décembre 2015, a été conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge puis, depuis mars 2014, conseiller municipal de Trappes (Yvelines) et conseiller communautaire de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Benoît Hamon a occupé deux fonctions ministérielles : d’abord ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation du gouvernement de Jean-Marc-Ayrault (2012-2014), puis ministre de l’Éducation nationale pendant presque cinq mois, d’avril à fin août 2014.
De son premier portefeuille, on retiendra la loi qui porte son nom, ou loi relative à la consommation du 17 mars 2014. Cette loi a notamment instauré la protection du nom des collectivités territoriales (lire Maire info du 17 juin 2015).
Comme ministre de l’Éducation, Benoît Hamon a eu à gérer les suites de la réforme des rythmes scolaires initiée par son prédécesseur Vincent Peillon. C’est lui, en avril et mai 2014, qui a instauré plusieurs assouplissements par rapport au dispositif initial et annoncé le prolongement d’un an du fonds d’amorçage, avant la pérennisation de celui-ci six mois plus tard par le Premier ministre, devant le Congrès de l’AMF.
Sur le site internet de Benoît Hamon consacré à sa campagne pour les primaires, au-delà de sa mesure phare qui a alimenté de nombreux débats pendant les primaires – le revenu universel – on trouve un certain nombre de mesures impactant les communes. En matière d’éducation par exemple, il prône une augmentation de 25 % du fonds de soutien aux communes pour les activités périscolaires ainsi que le droit à la scolarisation dès deux ans dans les REP (réseaux d’éducation prioritaires). Concernant les REP, il propose la création d’un « indice social transparent qui évalue objectivement les établissements qui font face aux difficultés sociales les plus importantes afin d’y allouer plus de moyens », la création d’un service public de soutien scolaire et d’un service public de la petite enfance (aujourd’hui compétence facultative des communes).
Pour lutter contre les déserts médicaux, Benoît Hamon propose de « retirer le conventionnement aux médecins qui s’installent en zone surdotée ». Il souhaite renforcer la loi SRU en alourdissant les sanctions envers les communes qui ne respectent pas les quotas en matière de logements sociaux, « afin qu’elles soient vraiment dissuasives », et créer « une véritable police de proximité » chargée de « rétablir le contact avec les habitants au quotidien ».
Au chapitre institutions, on notera le rétablissement du septennat (unique), l’introduction « d’une dose de proportionnelle » pour l’élection des députés et la limitation du cumul des mandats dans le temps (trois mandats exécutifs consécutifs au maximum).
Le résultat des primaires socialistes permet d’entrer dans une nouvelle séquence de la campagne présidentielle, puisque l’on connaît maintenant les principaux candidats.
Rappelons que tous les candidats qui auront obtenu les 500 parrainages seront conviés au Rassemblement exceptionnel des maires de France organisé par l’AMF, le 22 mars à Paris, en partenariat avec France info ; à cette occasion, ils seront invités à s’exprimer et se positionner sur le Manifeste des maires de France et des présidents d’intercommunalité que l’AMF dévoilera ce mercredi.
À 49 ans, Benoît Hamon, membre du Parti socialiste depuis 1986, a été élu à plusieurs reprises mais n’a jamais été maire : il a été député européen de 2004 à 2009, député des Yvelines élu en 2012 mais n’ayant siégé qu’à partir de 2014, après sa sortie du gouvernement. Il est également conseiller régional d’Île-de-France depuis décembre 2015, a été conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge puis, depuis mars 2014, conseiller municipal de Trappes (Yvelines) et conseiller communautaire de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Benoît Hamon a occupé deux fonctions ministérielles : d’abord ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation du gouvernement de Jean-Marc-Ayrault (2012-2014), puis ministre de l’Éducation nationale pendant presque cinq mois, d’avril à fin août 2014.
De son premier portefeuille, on retiendra la loi qui porte son nom, ou loi relative à la consommation du 17 mars 2014. Cette loi a notamment instauré la protection du nom des collectivités territoriales (lire Maire info du 17 juin 2015).
Comme ministre de l’Éducation, Benoît Hamon a eu à gérer les suites de la réforme des rythmes scolaires initiée par son prédécesseur Vincent Peillon. C’est lui, en avril et mai 2014, qui a instauré plusieurs assouplissements par rapport au dispositif initial et annoncé le prolongement d’un an du fonds d’amorçage, avant la pérennisation de celui-ci six mois plus tard par le Premier ministre, devant le Congrès de l’AMF.
Sur le site internet de Benoît Hamon consacré à sa campagne pour les primaires, au-delà de sa mesure phare qui a alimenté de nombreux débats pendant les primaires – le revenu universel – on trouve un certain nombre de mesures impactant les communes. En matière d’éducation par exemple, il prône une augmentation de 25 % du fonds de soutien aux communes pour les activités périscolaires ainsi que le droit à la scolarisation dès deux ans dans les REP (réseaux d’éducation prioritaires). Concernant les REP, il propose la création d’un « indice social transparent qui évalue objectivement les établissements qui font face aux difficultés sociales les plus importantes afin d’y allouer plus de moyens », la création d’un service public de soutien scolaire et d’un service public de la petite enfance (aujourd’hui compétence facultative des communes).
Pour lutter contre les déserts médicaux, Benoît Hamon propose de « retirer le conventionnement aux médecins qui s’installent en zone surdotée ». Il souhaite renforcer la loi SRU en alourdissant les sanctions envers les communes qui ne respectent pas les quotas en matière de logements sociaux, « afin qu’elles soient vraiment dissuasives », et créer « une véritable police de proximité » chargée de « rétablir le contact avec les habitants au quotidien ».
Au chapitre institutions, on notera le rétablissement du septennat (unique), l’introduction « d’une dose de proportionnelle » pour l’élection des députés et la limitation du cumul des mandats dans le temps (trois mandats exécutifs consécutifs au maximum).
Le résultat des primaires socialistes permet d’entrer dans une nouvelle séquence de la campagne présidentielle, puisque l’on connaît maintenant les principaux candidats.
Rappelons que tous les candidats qui auront obtenu les 500 parrainages seront conviés au Rassemblement exceptionnel des maires de France organisé par l’AMF, le 22 mars à Paris, en partenariat avec France info ; à cette occasion, ils seront invités à s’exprimer et se positionner sur le Manifeste des maires de France et des présidents d’intercommunalité que l’AMF dévoilera ce mercredi.
F.L.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2