Édition du vendredi 20 janvier 2017
Annick Girardin estime nécessaire de préserver la fonction publique, « colonne vertébrale de notre modèle social »
« Il faut défendre la fonction publique qui est caricaturée voire remise en cause par certains candidats dans le cadre des débats pour l’élection présidentielle », a affirmé la ministre de la Fonction publique, hier, devant le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT). « La fonction publique est une richesse pour notre pays, c’est la colonne vertébrale de notre modèle social fondé sur l’entraide et la solidarité. Il faut préserver cet acquis fondamental », a estimé Annick Girardin. Selon la ministre, « la fonction publique a un rôle social car elle permet la proximité notamment avec les publics les plus fragiles ».
Elle a convenu cependant que le statut de la FPT devait évoluer en soulignant aussi la nécessité « d’innover et d’expérimenter de nouvelles pratiques managériales pour la gestion des agents », compte tenu des bouleversements liés à la réforme territoriale (mutualisation, fusions d’intercommunalités, création des grandes régions…). Elle s’est félicitée des travaux menés avec le CSFPT. « Le Conseil supérieur est une instance de dialogue et de concertation essentielle pour l’État, qui fait vivre la démocratie territoriale et concourt à la modernisation de la fonction publique », a souligné Annick Girardin devant Philippe Laurent, président du CSFPT et secrétaire général de l'AMF, en rappelant que « 82 textes avaient été examinés en 2016 » au premier rang desquels les textes d’application de l’accord sur la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR).
Annick Girardin a listé les chantiers en cours, parmi lesquels la réflexion sur le temps de travail suite au rapport de Philippe Laurent sur le sujet – la ministre diffusera prochainement une circulaire sur l’absentéisme des agents –, l’évolution de la filière sociale « avec la création d’une catégorie A en 2018 », la santé et le bien-être au travail.
Elle a convenu cependant que le statut de la FPT devait évoluer en soulignant aussi la nécessité « d’innover et d’expérimenter de nouvelles pratiques managériales pour la gestion des agents », compte tenu des bouleversements liés à la réforme territoriale (mutualisation, fusions d’intercommunalités, création des grandes régions…). Elle s’est félicitée des travaux menés avec le CSFPT. « Le Conseil supérieur est une instance de dialogue et de concertation essentielle pour l’État, qui fait vivre la démocratie territoriale et concourt à la modernisation de la fonction publique », a souligné Annick Girardin devant Philippe Laurent, président du CSFPT et secrétaire général de l'AMF, en rappelant que « 82 textes avaient été examinés en 2016 » au premier rang desquels les textes d’application de l’accord sur la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR).
Annick Girardin a listé les chantiers en cours, parmi lesquels la réflexion sur le temps de travail suite au rapport de Philippe Laurent sur le sujet – la ministre diffusera prochainement une circulaire sur l’absentéisme des agents –, l’évolution de la filière sociale « avec la création d’une catégorie A en 2018 », la santé et le bien-être au travail.
Xavier Brivet
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