Édition du mercredi 11 octobre 2017
Agnès Buzyn veut une « réflexion » sur la politique familiale
La ministre de la Santé et des Solidarités souhaite entamer « avec le Parlement et l'ensemble des acteurs » une réflexion « sur la politique familiale en général » et sur les allocations familiales, a-t-elle déclaré hier lors des questions au gouvernement au Sénat. Agnès Buzyn était interrogée par la sénatrice LR Corinne Imbert, qui s'inquiétait d'une éventuelle remise en question de l'universalité des allocations familiales. Depuis 2015, ces aides sont modulées en fonction des revenus, mais elles restent versées à toutes les familles ayant au moins deux enfants à charge de moins de 20 ans.
« Notre politique familiale est généreuse et se compose de modes de soutien diversifiés, dont la fiscalité, qui se cumulent entre eux au service des familles », a répondu Agnès Buzyn. « Ce soutien public aux familles permet de maintenir leur niveau de vie et de concilier vie familiale et vie professionnelle : j'y suis très attachée, comme je suis attachée au principe d'universalité pour la Sécurité sociale en général », a-t-elle ajouté.
La ministre a cependant souligné que « la politique familiale a évolué ces dernières années parce que la famille a évolué », citant plusieurs mesures du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2018 en faveur des familles les plus modestes, notamment monoparentales. « Plusieurs des mesures concourent à l'universalité, comme le maintien des aides permettant de solvabiliser les modes de garde ou la création de places de crèches, en particulier dans les territoires sous-dotés, a souligné la ministre. Mais nous assumons aussi un meilleur ciblage des aides monétaires destinées à soutenir les familles qui en ont le plus besoin, notamment les parents isolés et les parents à faibles revenus ».
« Dans ce cadre, je souhaite entamer avec le Parlement et l'ensemble des acteurs un débat et une réflexion sur la politique familiale en général et sur les allocations familiales au service de cette politique », a-t-elle dit, ajoutant qu’il « faudra prendre le temps, car la politique familiale ne se décide pas dans l'urgence. C’est un pilier de notre modèle social, elle doit se discuter, être largement concertée avec tous les acteurs concernés (...) ».
Le 1er octobre lors du Grand Jury sur RTL/LCI/Le Figaro, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait souhaité « qu'on réfléchisse de manière plus globale à une politique familiale efficace, qui permette de conjuguer éducation des enfants et travail. Et que ça conduise à faire disparaître les allocations familiales pour ceux qui ont les revenus les plus élevés, je vais vous dire très sincèrement : ça ne me choque pas ».
« Je ne suis pas fermé à cette idée, à une condition importante, c'est qu'on ne se contente pas d'une mesure ponctuelle, avait-il nuancé deux jours plus tard sur Cnews. Il faut tout regarder, en particulier le quotient familial (et) les tarifs dans les services publics, notamment dans les crèches ». (AFP)
« Notre politique familiale est généreuse et se compose de modes de soutien diversifiés, dont la fiscalité, qui se cumulent entre eux au service des familles », a répondu Agnès Buzyn. « Ce soutien public aux familles permet de maintenir leur niveau de vie et de concilier vie familiale et vie professionnelle : j'y suis très attachée, comme je suis attachée au principe d'universalité pour la Sécurité sociale en général », a-t-elle ajouté.
La ministre a cependant souligné que « la politique familiale a évolué ces dernières années parce que la famille a évolué », citant plusieurs mesures du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2018 en faveur des familles les plus modestes, notamment monoparentales. « Plusieurs des mesures concourent à l'universalité, comme le maintien des aides permettant de solvabiliser les modes de garde ou la création de places de crèches, en particulier dans les territoires sous-dotés, a souligné la ministre. Mais nous assumons aussi un meilleur ciblage des aides monétaires destinées à soutenir les familles qui en ont le plus besoin, notamment les parents isolés et les parents à faibles revenus ».
« Dans ce cadre, je souhaite entamer avec le Parlement et l'ensemble des acteurs un débat et une réflexion sur la politique familiale en général et sur les allocations familiales au service de cette politique », a-t-elle dit, ajoutant qu’il « faudra prendre le temps, car la politique familiale ne se décide pas dans l'urgence. C’est un pilier de notre modèle social, elle doit se discuter, être largement concertée avec tous les acteurs concernés (...) ».
Le 1er octobre lors du Grand Jury sur RTL/LCI/Le Figaro, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait souhaité « qu'on réfléchisse de manière plus globale à une politique familiale efficace, qui permette de conjuguer éducation des enfants et travail. Et que ça conduise à faire disparaître les allocations familiales pour ceux qui ont les revenus les plus élevés, je vais vous dire très sincèrement : ça ne me choque pas ».
« Je ne suis pas fermé à cette idée, à une condition importante, c'est qu'on ne se contente pas d'une mesure ponctuelle, avait-il nuancé deux jours plus tard sur Cnews. Il faut tout regarder, en particulier le quotient familial (et) les tarifs dans les services publics, notamment dans les crèches ». (AFP)
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