Édition du mercredi 11 mai 2016
À un an de la présidentielle, moins d'un jeune sur deux pense aller voter
À un an de l'élection présidentielle, l'Association nationale des conseils d'enfants et de jeunes (Anacej) a interrogé les 18-25 ans sur leurs intentions en matière de participation et de vote. Ce sondage (réalisé par l'Ifop sur un échantillon représentatif de 1202 personnes, entre le 12 et 21 avril 2016) indique une baisse de participation prévisible : moins d'un jeune sur deux déclare en effet « penser aller voter », quand ils étaient bien plus nombreux (70 %) à l'approche de la présidentielle de 2012. Ces résultats méritent sans doute d'être relativisés car les deux sondages n'ont pas été effectués dans conditions absolument semblables. Le sondage de 2012 avait été réalisé deux mois avant le scrutin et le panel ciblait les 18-22 ans qui votaient donc pour la première fois. Ils n'en restent pas moins un indicateur pour l'Anacej qui, depuis 2012, anime justement la campagne « Je Vote ! ».
Pour plus d'un tiers des jeunes qui prévoient de s'abstenir, la raison tient au fait « qu'aucun candidat ne défend ou représente (ses) idées ». Le « mécontentement » à l'égard des partis politiques est l'autre raison majeure invoquée. Il n'est donc pas étonnant que les noms des différents candidats potentiels ne représentent pas un élément suffisamment motivant pour se rendre dans les bureaux de vote, à l’exception de ceux qui semblent renouveler l'offre politique, à savoir Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Leur présence au premier tour inciterait plus de 34 % les jeunes à aller voter, mais pas forcément pour voter en leur faveur. C'est particulièrement le cas de Marine Le Pen qui déciderait 26 % de jeunes à aller voter « pour lui faire barrage ». Ce pourcentage n'est que de 9 % pour Emmanuel Macron.
Une autre série de questions, plus éloignée de l'élection présidentielle, apporte un éclairage sur « l'état d'esprit » de ces jeunes face à la société française actuelle. Les enthousiastes sont rares (5 %), les confiants un peu plus nombreux mais encore largement minoritaires (8 %) car les jeunes sont surtout « révoltés » (48 %) quand ils ne sont pas « résignés » (27%) ou « indifférents » (12%). Pas étonnant lorsque plus de deux jeunes sur trois disent connaître des difficultés pour s'en sortir sur le plan financier. Dès lors, rien de surprenant non plus à ce que 57 % déclarent n'être « pas satisfaits » de la place qu'ils occupent. Un sentiment exprimé par de plus en plus de jeunes, si l'on se réfère à la même question posée dans un précédent sondage de 2014. Plus pessimistes, ils sont également deux fois plus nombreux qu'en 2014 à estimer qu'ils vivront moins bien dans dix ans. Les 18-25 ans restent toutefois « plutôt optimistes », préfère souligner l'Anacej, qui fait la comparaison cette fois avec l'ensemble des français : « Les jeunes ne sont que 30% à déclarer ne pas être confiants pour leur avenir, contre 49% chez l’ensemble des Français ».
Pour plus d'un tiers des jeunes qui prévoient de s'abstenir, la raison tient au fait « qu'aucun candidat ne défend ou représente (ses) idées ». Le « mécontentement » à l'égard des partis politiques est l'autre raison majeure invoquée. Il n'est donc pas étonnant que les noms des différents candidats potentiels ne représentent pas un élément suffisamment motivant pour se rendre dans les bureaux de vote, à l’exception de ceux qui semblent renouveler l'offre politique, à savoir Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Leur présence au premier tour inciterait plus de 34 % les jeunes à aller voter, mais pas forcément pour voter en leur faveur. C'est particulièrement le cas de Marine Le Pen qui déciderait 26 % de jeunes à aller voter « pour lui faire barrage ». Ce pourcentage n'est que de 9 % pour Emmanuel Macron.
Une autre série de questions, plus éloignée de l'élection présidentielle, apporte un éclairage sur « l'état d'esprit » de ces jeunes face à la société française actuelle. Les enthousiastes sont rares (5 %), les confiants un peu plus nombreux mais encore largement minoritaires (8 %) car les jeunes sont surtout « révoltés » (48 %) quand ils ne sont pas « résignés » (27%) ou « indifférents » (12%). Pas étonnant lorsque plus de deux jeunes sur trois disent connaître des difficultés pour s'en sortir sur le plan financier. Dès lors, rien de surprenant non plus à ce que 57 % déclarent n'être « pas satisfaits » de la place qu'ils occupent. Un sentiment exprimé par de plus en plus de jeunes, si l'on se réfère à la même question posée dans un précédent sondage de 2014. Plus pessimistes, ils sont également deux fois plus nombreux qu'en 2014 à estimer qu'ils vivront moins bien dans dix ans. Les 18-25 ans restent toutefois « plutôt optimistes », préfère souligner l'Anacej, qui fait la comparaison cette fois avec l'ensemble des français : « Les jeunes ne sont que 30% à déclarer ne pas être confiants pour leur avenir, contre 49% chez l’ensemble des Français ».
E.S.
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