Édition du jeudi 22 mars 2018
À peine 5 % des collectivités soumises à l'obligation d'open data ont ouvert leurs données
D’ici le 1er octobre 2018, toutes les collectivités locales de plus de 3 500 habitants ou comptant plus de 50 agents devront avoir ouvert leurs données communicables. Cet « open data par défaut », prévu par la loi pour une République numérique (ou loi Lemaire), concerne 4 411 collectivités. Or, à ce jour, si l’on s’en tient aux seules collectivités locales soumises à l’obligation réglementaire, seules 219 d’entre elles (5 %) ont franchi le pas, selon les calculs réalisés par Open Data France.
L’association, qui réunit les collectivités les plus volontaristes en matière d’open data, a mis en place mardi à Paris l’Observatoire open data des territoires pour mesurer précisément les avancées de ce chantier. Car il est vrai que, jusqu’à présent, les chiffres qui circulaient manquaient de rigueur méthodologique en mélangeant collectivités, GIP, syndicats mixtes, associations travaillant sur l’information géographique… Créé avec l’aide d’Etalab, de la Caisse des dépôts et des partenaires tels que Sciences-po ou l’association Villes-Internet, cet observatoire souhaite produire une information normalisée et actualisée sur l’ensemble du champ de l’open data : publication et typologie des données, réutilisations, innovation...
Une « commune open data » est définie comme ayant publié sur un site ou une plateforme au moins un jeu de données. Les chiffres de l’observatoire montrent ainsi que 68 % des métropoles ont ouvert leurs données, 11 % des communautés d’agglomération et moins de 2 % des communes. Les territoires les plus en avance sont la Bretagne, l’Occitanie et PACA. Des régions où existent des structures de mutualisation (Sictiam, Mégalis, OpenLab…) qui accompagnent les communes dans l’ouverture des données. La publication des données s’effectue essentiellement via des portails (81 %) et 23 % des collectivités utilisent la plateforme gratuite de l’Etat data.gouv.fr.
Au total, l’observatoire dénombre 21 755 jeux de données publiées, chiffre en forte augmentation depuis un an. Les thématiques les plus représentées sont, dans l’ordre, la description du territoire (transports, infrastructures, équipements), l’administration locale (budget, délibérations) et la culture, le sport et les loisirs. L’observatoire ne dispose en revanche pas pour le moment de statistiques sur les usages de la donnée, les « réutilisations » qui sont au cœur de la loi Lemaire. Ce sera une des priorités de l’observatoire qui va enquêter auprès des collectivités et des entreprises pour mieux évaluer les bénéfices concrets de l’ouverture des données publiques, en termes d’amélioration du fonctionnement des administrations ou de développement économique. Des éléments qui sont particulièrement attendus par les élus pour justifier une démarche qui ne fait l’objet d’aucune aide de l’Etat.
Accéder au site de l’Observatoire de l’open data.
L’association, qui réunit les collectivités les plus volontaristes en matière d’open data, a mis en place mardi à Paris l’Observatoire open data des territoires pour mesurer précisément les avancées de ce chantier. Car il est vrai que, jusqu’à présent, les chiffres qui circulaient manquaient de rigueur méthodologique en mélangeant collectivités, GIP, syndicats mixtes, associations travaillant sur l’information géographique… Créé avec l’aide d’Etalab, de la Caisse des dépôts et des partenaires tels que Sciences-po ou l’association Villes-Internet, cet observatoire souhaite produire une information normalisée et actualisée sur l’ensemble du champ de l’open data : publication et typologie des données, réutilisations, innovation...
Une « commune open data » est définie comme ayant publié sur un site ou une plateforme au moins un jeu de données. Les chiffres de l’observatoire montrent ainsi que 68 % des métropoles ont ouvert leurs données, 11 % des communautés d’agglomération et moins de 2 % des communes. Les territoires les plus en avance sont la Bretagne, l’Occitanie et PACA. Des régions où existent des structures de mutualisation (Sictiam, Mégalis, OpenLab…) qui accompagnent les communes dans l’ouverture des données. La publication des données s’effectue essentiellement via des portails (81 %) et 23 % des collectivités utilisent la plateforme gratuite de l’Etat data.gouv.fr.
Au total, l’observatoire dénombre 21 755 jeux de données publiées, chiffre en forte augmentation depuis un an. Les thématiques les plus représentées sont, dans l’ordre, la description du territoire (transports, infrastructures, équipements), l’administration locale (budget, délibérations) et la culture, le sport et les loisirs. L’observatoire ne dispose en revanche pas pour le moment de statistiques sur les usages de la donnée, les « réutilisations » qui sont au cœur de la loi Lemaire. Ce sera une des priorités de l’observatoire qui va enquêter auprès des collectivités et des entreprises pour mieux évaluer les bénéfices concrets de l’ouverture des données publiques, en termes d’amélioration du fonctionnement des administrations ou de développement économique. Des éléments qui sont particulièrement attendus par les élus pour justifier une démarche qui ne fait l’objet d’aucune aide de l’Etat.
O.D.
Accéder au site de l’Observatoire de l’open data.
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