« On constate que partout où les collectivités locales ont mis en place à la fois des solutions d'urgence et des moyens de suivi, la délinquance n'augmente plus, et parfois recule », affirme Marylise Lebranchu, ministre de la justice

« Quand on étudie bien les chiffres, sans les exagérer, on constate que partout où les collectivités locales ont mis en place à la fois des solutions d'urgence et des moyens de suivi, la délinquance n'augmente plus, et parfois recule. », a estimé hier Marylise Lebranchu, ministre de la justice, en réponse à une question de Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse et président des maires de grandes villes de France. « Si nous parvenons avec la police, la justice, mais aussi les collectivités locales, à mettre en place des points-relais pour aider les parents à reprendre pied et à offrir aux jeunes des possibilités de rupture avec leur milieu quand c'est nécessaire, alors oui, en nous appuyant sur les groupes de prévention de la délinquance, nous pouvons réussir » a encore indiqué la garde des sceau, qui a jugé que « les jeunes ont besoin de rencontrer la loi, d'affronter la punition, mais ils ont aussi besoin d'être ensuite repris en charge avec leurs parents. » Confronté à d’importantes violences dans sa ville, qui ont, selon lui, « subi un coup d'arrêt grâce à la présence dissuasive des forces de l'ordre », le maire PS de Mulhouse a pour sa part, été fortement applaudi par les députés de l’opposition lorsqu’il déclaré : « Outre le renforcement indispensable des moyens de la police judiciaire et du Parquet, je demande le soutien des pouvoirs publics pour combattre l'absentéisme scolaire, en mettant en cause éventuellement la responsabilité des parents et pour constituer des groupes locaux de traitement de la délinquance en temps réel. C'est dans ces conditions que je pourrai renouveler le contrat local de sécurité. »

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