Édition du jeudi 12 mars 2015
Le CSFPT va s'atteler à la rédaction d'un livre blanc sur la fonction publique territoriale
Le maire de Sceaux, Philippe Laurent, également secrétaire général de l’AMF, a été réélu hier à la tête du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) à l'unanimité des votants pour un nouveau mandat de quatre ans.
Un mandat qu'il souhaite inscrire dans un « esprit de valorisation de l’action publique territoriale et de ses acteurs, partenaires d’un dialogue permanent et de qualité ». Des mots qui font écho à ceux entendus lors de ses vœux le 22 janvier dernier. « La FPT est la garantie d’un dialogue social structuré, organisé et adapté à chaque niveau », avait-il souligné à cette occasion. Hier matin, à peine réélu, sa ligne de conduite est restée la même : « Le dialogue social n’est pas un simple « moment» de l’action publique [...] Il ne doit être ni opportuniste, ni superficiel, mais continu et fondé techniquement. Si l’on veut que le dialogue social soit effectif et efficace, car telle est la finalité du CSFPT, il doit être organisé, formalisé, en un mot institué ».
La participation du CSFPT aux séances du Conseil commun de la fonction publique et de l'« agenda social » traduit cette volonté d'« ouverture » chère à Philippe Laurent. « Nous ne pouvons séparer le dialogue social de la coopération permanente et nécessaire avec les autres institutions du monde territorial et de l’Etat » et « je sais que chacun aura à cœur de poursuivre notre action dans cet esprit et dans ce but », a-t-il martelé.
Soulignant dans son discours « le moment - certes long – de la réforme » des collectivités locales et de la fonction publique, le président du CSFPT s’est voulu clair : « Nous serons donc attentifs aux derniers épisodes de cette évolution profonde qui s’impose aux employeurs et aux agents; nous avons naguère mesuré les inquiétudes des syndicats en matière de mutualisation, et plus récemment encore celles qui touchent aux mobilités géographiques internes aux nouveaux périmètres des régions et des métropoles ». Une phrase qu'aura certainement notée Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, qui avait fait le déplacement au CSFPT.
Analyse, vigilance, propositions concrètes et innovantes. Voilà le programme des semaines à venir pour le CSFPT, a résumé Philippe Laurent, annonçant en point d'orgue à la rédaction d'un livre blanc. Diagnostic, état des lieux objectif et partagé de la fonction publique territoriale : ses forces, ses difficultés, ses points de tension, les réformes les plus urgentes à engager…Tels devraient être les têtes de chapitres de cet ouvrage. « Ce diagnostic transversal est indispensable et nous éclairera tous pour nos réflexions et propositions futures », espère Philippe Laurent.
De la même manière, afin d'en savoir plus sur l’évolution des ressources humaines dans la fonction publique territoriale, « il serait important que les partenaires sociaux puissent, enfin, disposer d'un outil de diagnostic simple, objectif et lisible » aux yeux de Philippe Laurent. Cet outil synthétique pourrait prendre la forme d’un « baromètre ». Ce baromètre, dont l’initiative revient à l’AMF, pourra faire l’objet d’une publication régulière commune aux associations d’élus et acteurs de la fonction publique territoriale. Mais « il ne s’agit en aucun cas de concurrencer les travaux des institutions compétences, Insee, DGAFP, DGCL, CNFPT, CDG, mais bien plutôt d’en extraire les données susceptibles d’une analyse objective », a nuancé Philippe Laurent.
Conséquence des élections municipales et professionnelles de 2014, le CSFPT renouvelait également hier les membres de son bureau ainsi que les cinq présidents de formations spécialisées. Jean-Pierre Bouquet, maire de Vitry-le-François, a été élu président de la formation chargée des questions statistiques et institutionnelles ; Didier Pirot (FO), président de la formation chargée des questions organiques ; Jésus de Carlos (CGT), président de la formation chargée des questions statutaires ; Daniel Leroy, adjoint au maire de Moussy-le-Neuf, président de la formation chargée des questions sociales et Bruno Collignon (FA/FPT), président de la formation chargée des questions inter fonctions publiques.
Un mandat qu'il souhaite inscrire dans un « esprit de valorisation de l’action publique territoriale et de ses acteurs, partenaires d’un dialogue permanent et de qualité ». Des mots qui font écho à ceux entendus lors de ses vœux le 22 janvier dernier. « La FPT est la garantie d’un dialogue social structuré, organisé et adapté à chaque niveau », avait-il souligné à cette occasion. Hier matin, à peine réélu, sa ligne de conduite est restée la même : « Le dialogue social n’est pas un simple « moment» de l’action publique [...] Il ne doit être ni opportuniste, ni superficiel, mais continu et fondé techniquement. Si l’on veut que le dialogue social soit effectif et efficace, car telle est la finalité du CSFPT, il doit être organisé, formalisé, en un mot institué ».
La participation du CSFPT aux séances du Conseil commun de la fonction publique et de l'« agenda social » traduit cette volonté d'« ouverture » chère à Philippe Laurent. « Nous ne pouvons séparer le dialogue social de la coopération permanente et nécessaire avec les autres institutions du monde territorial et de l’Etat » et « je sais que chacun aura à cœur de poursuivre notre action dans cet esprit et dans ce but », a-t-il martelé.
Soulignant dans son discours « le moment - certes long – de la réforme » des collectivités locales et de la fonction publique, le président du CSFPT s’est voulu clair : « Nous serons donc attentifs aux derniers épisodes de cette évolution profonde qui s’impose aux employeurs et aux agents; nous avons naguère mesuré les inquiétudes des syndicats en matière de mutualisation, et plus récemment encore celles qui touchent aux mobilités géographiques internes aux nouveaux périmètres des régions et des métropoles ». Une phrase qu'aura certainement notée Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, qui avait fait le déplacement au CSFPT.
Analyse, vigilance, propositions concrètes et innovantes. Voilà le programme des semaines à venir pour le CSFPT, a résumé Philippe Laurent, annonçant en point d'orgue à la rédaction d'un livre blanc. Diagnostic, état des lieux objectif et partagé de la fonction publique territoriale : ses forces, ses difficultés, ses points de tension, les réformes les plus urgentes à engager…Tels devraient être les têtes de chapitres de cet ouvrage. « Ce diagnostic transversal est indispensable et nous éclairera tous pour nos réflexions et propositions futures », espère Philippe Laurent.
De la même manière, afin d'en savoir plus sur l’évolution des ressources humaines dans la fonction publique territoriale, « il serait important que les partenaires sociaux puissent, enfin, disposer d'un outil de diagnostic simple, objectif et lisible » aux yeux de Philippe Laurent. Cet outil synthétique pourrait prendre la forme d’un « baromètre ». Ce baromètre, dont l’initiative revient à l’AMF, pourra faire l’objet d’une publication régulière commune aux associations d’élus et acteurs de la fonction publique territoriale. Mais « il ne s’agit en aucun cas de concurrencer les travaux des institutions compétences, Insee, DGAFP, DGCL, CNFPT, CDG, mais bien plutôt d’en extraire les données susceptibles d’une analyse objective », a nuancé Philippe Laurent.
Conséquence des élections municipales et professionnelles de 2014, le CSFPT renouvelait également hier les membres de son bureau ainsi que les cinq présidents de formations spécialisées. Jean-Pierre Bouquet, maire de Vitry-le-François, a été élu président de la formation chargée des questions statistiques et institutionnelles ; Didier Pirot (FO), président de la formation chargée des questions organiques ; Jésus de Carlos (CGT), président de la formation chargée des questions statutaires ; Daniel Leroy, adjoint au maire de Moussy-le-Neuf, président de la formation chargée des questions sociales et Bruno Collignon (FA/FPT), président de la formation chargée des questions inter fonctions publiques.
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